1. |
Mes chimères
03:49
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Irréversible, je suis revenu
Incompréhensible, je le suis devenu
De mon vécu, j'en tire des réponses
Ma plume est nouvelle, j'ai passé la seconde
À la vitesse de l'éclair, foncer droit dans le mur
Sans aucune armure, j'écris mes chimères
Aucune larme qui ne m'en coule, aucune peur, je ne rencontre
Aiguisant la lame et l'arme, je n'ai pas tiré l'alarme
Et ce n'est pas un conte, il ne peut pas être lu
Par ces gens qui entendent, écoutant sans l'avoir voulu
Mes rancœurs, j'en ai parlé dans le premier volume
Dans le premier volume
Mes regrets, je n'en parlerais pas
Et ça, c'est une promesse
Non, je n'en parlerais pas
Car ça, c'est ma promesse
Mes démons me regardaient lorsque je ne savais pas
Où j'allais dans ce décor que m'avait montré le ciel
Ils m'ont guidé, m'ont offert mes premiers succès
Je suis revenu sur terre réaliser mes rêves
Mes démons me regardaient lorsque je ne savais pas
Où j'allais dans ce décor que m'avait montré le ciel
Ils m'ont guidé, m'ont offert mes premiers succès
Je suis revenu sur terre réaliser mes rêves
J'ai vu le mal que j'ai fait en partant
Alors j'ai décidé de revenir encore plus combattant
Et fier de ce que je dis
Et fier de ce que je vis
Mais ce n'est pas facile d'approfondir ses écrits
Et ses pensées quand on s'imagine
Qu'on est vu comme le pire, moi, j'en étais la cible
Aujourd'hui, je suis sûr de ce que je veux
Je m'abstiens de tout commentaire
Oui, moi, je m'abstiens de toutes pensées malsaines
Qu'elles soient bonnes ou mauvaises car au fond
Tu sais, j'écris avec le cœur et ça, j'en suis sûr
C'est le plus important, c'est le plus important
Alors, ne pose pas sur moi tes mauvaises paroles
Alors, ne vois pas en moi quelqu'un qui ne sait pas rire
Quelqu'un qui n'est pas drôle
Mes démons me regardaient lorsque je ne savais pas
Où j'allais dans ce décor que m'avait montré le ciel
Ils m'ont guidé, m'ont offert mes premiers succès
Je suis revenu sur terre réaliser mes rêves
Mes démons me regardaient lorsque je ne savais pas
Où j'allais dans ce décor que m'avait montré le ciel
Ils m'ont guidé, m'ont offert mes premiers succès
Je suis revenu sur terre réaliser mes rêves
Tu sais, mon plus grand rêve était d'emmener papa
De lui dire : « Tiens le coup, ton fils ira loin »
Mais je n'ai jamais su aller plus loin que le bout de ma ville
Et ma vie, je la lui dois
Car sans lui, je ne serais pas là
Et ça, je le sais, et je l'ai toujours su
Mais il n'est pas facile de lui faire un hommage
De lui faire un hommage
Des jours meilleurs, j'en ai rêvé aussi
Oui des jours meilleurs, j'en ai voulu aussi
Mais j'ai lâché l'affaire quand j'ai dû me défaire
De ce que je voulais faire, car on ne peut rien refaire
Non, on ne peut rien refaire
Je me tourne vers ce que je n'ai pas eu
Vers ce que je paie, comptant
Mais qui ne dit mot consent
Mes démons me regardaient lorsque je ne savais pas
Où j'allais dans ce décor que m'avait montré le ciel
Ils m'ont guidé, m'ont offert mes premiers succès
Je suis revenu sur terre réaliser mes rêves
Mes démons me regardaient lorsque je ne savais pas
Où j'allais dans ce décor que m'avait montré le ciel
Ils m'ont guidé, m'ont offert mes premiers succès
Je suis revenu sur terre réaliser mes rêves
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2. |
Qui suis-je ?
03:21
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Je suis ce type que tu écoutes sur ces chansons
Que tu envies peut-être à travers ses opinions
Celui qui fait de la mélancolie la plus belle des prouesses
Celui qui sait que l'erreur se cache dans la paresse
Je suis ce mec qui te paraît tellement brutal
Qui sait peser le bien et qui sait peser le mal
Celui qui adore quand le son parle du sang
Celui qui aime quand se rependent les avis, les ambitions
Je suis ce gars que tu ne vois pas figurer
Dans la liste des rappeurs, mais qui sait rapper
Celui que la musique a frappé dès son plus jeune âge
Qui désire faire et refaire à travers les âges
Je suis l'artiste qui adore mélanger les styles
Preuve sur mon premier opus où les rappeurs
Ont rencontré les chanteurs, je suis celui qui prouve
Que les frontières de l'écrit n'ont pas de limites
Je suis celui qui
Fait de ça cela
Mais j'étais pourtant
Même si je n'étais pas
Je suis celui qui
Fait de ça cela
Mais j'étais pourtant
Même si je n'étais pas
Je suis cet homme que le passé a démoli
Je ne te parle pas de banlieue, mais de quelques filles
Celui que tu vois se forger, se reconstruire
Celui qui sait que l'échec endurcit la réussite
Je suis cet être effacé dans un brouillard
Qui espère ressortir en délivrant sa voix
Celui qui inspire, celui qui expire
Celui qui donne l'inspiration ou celui qui sème le pire
Je suis cette ombre qui te suivra derrière tes pas
Si tu lui parles d'avancer, si tu as trouvé ta voie
Celui qui saura te donner de bons conseils
Celui qui ne se noie plus dans la tise et les bouteilles
Je suis ce reflet dans le miroir de la vie
Qui aimerait qu'on le regarde en oubliant ce qui se dit
Celui qui sait ou celui qui ne sait pas
Ou celui qui ignore tout comme au premier jour
Je suis celui qui
Fait de ça cela
Mais j'étais pourtant
Même si je n'étais pas
Je suis celui qui
Fait de ça cela
Mais j'étais pourtant
Même si je n'étais pas
Je suis ce grand frère quand tu ne sais pas où aller
Vu comme une boussole, j'essaierai de te guider
Comme celui qui aime se battre pour tant de choses
Si celles-ci en valent la peine, si celles-ci ont des causes
Je suis cette colle quand ton cœur se déchire
Celui qui connaît les dures lois de la vie
Les règles du jeu et la taille de l’échiquier
Tous ceux qui nous aident et ceux qui vont nous enculer
Je suis le passé quand l'avenir reste caché
Je suis le présent si ton passé t'avait troublé
Je suis dans la phrase et souvent monté en rime
Je suis l'adjectif qui ne prend jamais de ride
Toujours l'esprit vif qui veut retrouver sa jeunesse
Celui que le monde adulte oppresse
Je suis un peu tout ça, mais il y a tant de choses
Que je ne cite pas, car au fond, je ne suis que moi
Je suis celui qui
Fait de ça cela
Mais j'étais pourtant
Même si je n'étais pas
Je suis celui qui
Fait de ça cela
Mais j'étais pourtant
Même si je n'étais pas
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3. |
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Enfermé dans mon monde à l’abri des regards
Difficile d'en sortir loin d'éventuels égards
Apeuré par l'idée de me fondre dans la masse
Impossible de quitter ma mélancolie tenace
Mes opinions se noient dans mes pensées glaciales
Dans ce tourment brutal de mes penchants macabres
Une seule règle à suivre, ne se fier à personne
Marcher fier de soi-même méfiant de ce qu'on me donne
Aucun retour possible, remerciements impensables
Lorsque d'autres m'accablent ma stupeur me réclame
Se cloîtrer en solo sans aucune compassion
Ne plus entendre un mot, dangereuse est ma vision
Dangereuse vision, attention
Les traditions forment l'union face à la division
Face à l'humiliation, vision ou trahison
Laisse place à la tentation, douceur et partage
Enfermé dans une cage, vision diabolique
La vie n'a rien de symbolique, rythmique mélancolique
Ou bien anecdotique, on voit bien que la haine
Agit sur l'être humain comme des antibiotiques
Seul face à mes fautes, seul face à mes potes
C'est dans mes rimes que je saute, c'est dans mes délires que je me vautre
Je ne veux pas de leur compassion, encore moins de la vôtre
Aux nœuds de mes rimes, voilà que je ressers la corde
À l'abri des témoignages, loin de toutes ces pensées
Essayant de rester sage, le naturel s'est effacé
Agir pour ne pas être disqualifié
Réagir en retard pour tenter de nous sauver
Ne pas être un des leurs, se différencier des autres
Aider ce qui se meurt, ne plus commettre d'autres fautes
J’essaie de me rassurer quand j’aperçois ce qu'il me reste
Quand je vois ce qui me suit, je suis fier d'avancer
Catastrophique est mon euphorie
Statistique dans la panique, je coule comme Titanic
Poétique ou pathétique, la provocation
Amène à la hantise, avec un stylo Bic
Ça milite, sadique dans la critique
Je fatigue, moment fatidique
Mon cœur, une insigne qui navigue sans donner de suite
À croire que la vie n'est qu'une fuite
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4. |
Raconte-moi la suite
04:05
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Nouvelle page rédigée dans le livre de ma vie
Remplie de tes sourires, elle a pu se placer
Juste après les débâcles, au cœur de mon récit
La plus belle à mes yeux même si je n'y croyais pas
Tant de temps a passé, une attente douloureuse
Venant hanter mes nuits, renforçant mon envie
D'être un jour celui qui saura t'apporter
Ce que réserve l'avenir, ce que tu méritais
Je me rappelle quand même ton avis sur l'amour
Ton côté solitaire loin des histoires de couples
Préférant profiter d'une jeunesse inconsciente
Sans jamais te poser ces questions pertinentes
Tu m'avais fait comprendre tes craintes et ta méfiance
Mais c'est sans écouter que j'ai tenté ma chance
J'étais prêt à changer la personne que j'étais
Pour marcher avec toi oubliant mon passé
Raconte-moi la suite de notre histoire, oui
Dicte-moi l'avenir, parle-moi du futur
Dis-moi ce qui vient, dis-moi ce qui suit
Écris-moi la suite de notre aventure
Raconte-moi la suite de notre histoire, oui
Dicte-moi l'avenir, parle-moi du futur
Dis-moi ce qui vient, dis-moi ce qui suit
Écris-moi la suite de notre aventure
Ma tristesse m'a quitté à ton arrivée
Elle n'avait plus sa place, elle m'a trop tourmenté
Notre premier baiser a dû la propulser
À laisser mon cœur en paix et sans mauvaises pensées
Puisque le courant a traversé nos sangs
C'est ta main dans la mienne qui me rend convaincant
Une autre route à prendre qui n'a pas d'autres choix
Que d'aller tout droit sans jamais se méprendre
On a tant de soutien, on ne peut qu'avancer
Le bonheur qui nous tient ne commence qu'à se libérer
Les projets qui nous viennent ne font que se multiplier
Les rêves qui nous parviennent nous montrent déjà soudés
Aucune erreur possible, aucun échec en vue
L'extase que l'on cible ne peut qu'être étendu
Je suis sûr de nous deux, je sais bien où l'on va
Amoureux l'un de l'autre, on ne peut qu'être heureux
Raconte-moi la suite de notre histoire, oui
Dicte-moi l'avenir, parle-moi du futur
Dis-moi ce qui vient, dis-moi ce qui suit
Écris-moi la suite de notre aventure
Raconte-moi la suite de notre histoire, oui
Dicte-moi l'avenir, parle-moi du futur
Dis-moi ce qui vient, dis-moi ce qui suit
Écris-moi la suite de notre aventure
Qualités et défauts forment la paire
Mais en toi cette règle est simplement fausse
À ce jour, je n'arrive pas à voir tes défauts
Cachés par le confort que relâchent tes qualités
On dit que l'amour nous rend aveugles
Pourtant quand on est seul, on n'a pas meilleure vision
Moi, je pensais aussi que tout ça tombait du ciel
Aujourd'hui, je remercie celle qui m'a refait naître
Je remercie davantage une personne sans qui
Cette si belle histoire n'aurait pas été possible
Elle refuse le vouvoiement et adore me taquiner
Oui belle-maman, c'est de vous dont je parle à cet instant
Un petit pas de fait, le tracé des lendemains
Un grand pas pour toi, un pas de plus pour le destin
Ainsi s'achève déjà ce premier hommage
Ce premier témoignage de l'amour que j'ai pour toi
Raconte-moi la suite de notre histoire, oui
Dicte-moi l'avenir, parle-moi du futur
Dis-moi ce qui vient, dis-moi ce qui suit
Écris-moi la suite de notre aventure
Raconte-moi la suite de notre histoire, oui
Dicte-moi l'avenir, parle-moi du futur
Dis-moi ce qui vient, dis-moi ce qui suit
Écris-moi la suite de notre aventure
Raconte-moi la suite
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5. |
Âme égarée
03:02
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Tant de choses me choquent, mais je ne baisserais pas les bras
Tant de gens me parlent de ce qui les hante
Est-ce que ma conscience est la seule encore vivante ?
Quand je vois ce qui m'entoure la répugnance me dévore
Perdu, lâché, laissé à l'abandon
Suis-je condamné à me morfondre ?
Bloqué par vos sentiments amers
Dans un monde où dire « Je t'aime » est plus dur que « Je te hais »
Par ses discours, je vois que l'homme est faux
À plusieurs tours, j'ai voté ceux qu'il nous faut
Mais personne ne veut m'écouter
Même si nous sommes quelques milliers
Âme délaissée sans satisfaction
Âme répugnée par les réflexions
Âme désemparée de tous ces cons
Âme égarée dans ses bas-fonds
Âme délaissée sans satisfaction
Âme répugnée par les réflexions
Âme désemparée de tous ces cons
Âme égarée dans ses bas-fonds
Si peu de logiques font nos personnes
Seule, la critique forge ce que nous sommes
Si je devais regretter mes actes
Je poserais le poing sur la table
Je me sens froid, sans vie
Je me vois négliger toutes mes envies
Tellement de froideur en moi que se sont perdues mes mœurs
Dans un monde où Wolverine est absent des Avengers
Où le combat fait notre actualité
Lorsque l'on préfère cacher les vérités
Derrière des écrans en formatant nos pensées
Dans une époque de réalités masquées
Âme délaissée sans satisfaction
Âme répugnée par les réflexions
Âme désemparée de tous ces cons
Âme égarée dans ses bas-fonds
Âme délaissée sans satisfaction
Âme répugnée par les réflexions
Âme désemparée de tous ces cons
Âme égarée dans ses bas-fonds
Plus aucun espoir pour sauver notre race
Aucun livre d'histoire ne retracera nos traces
Les esprits sont vides et les cœurs dégonflés
Car, personne n'a les couilles de grimper jusqu'au sommet
L'humain pour seul coupable de la fin de notre ère
Dans une époque où c'est facile de mettre sa veste à l'envers
La protection se meurt, tout reste avide
Des jeunes qui préfèrent de l'amour liquide
Convoité par la monnaie qui nous baise de jour en jour
Putain, mais c'est quoi ces frais ? N'est-ce qu'une pointe d'humour ?
Questionnaire à vau-l'eau, sondages impersonnels
Envie de disparaître de ce scénario
Âme délaissée sans satisfaction
Âme répugnée par les réflexions
Âme désemparée de tous ces cons
Âme égarée dans ses bas-fonds
Âme délaissée sans satisfaction
Âme répugnée par les réflexions
Âme désemparée de tous ces cons
Âme égarée dans ses bas-fonds
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6. |
Cette nuit
03:54
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Plongé dans le noir sans me passer le passé
Me ressassant mes déboires et ma culpabilité
Ne plus être prisonnier de la mélancolie
Me disant que ma vie se devait de bourgeonner
Armé de quoi écrire, je commence ce couplet
M'appuyant sur mes envies, j'ai su me remotiver
À l'extérieur, l'attente se fait longue
Mais l'onde qui frappe vos cœurs sort de mes gonds
Je ne suis plus celui qui prenait pour les autres
Je me rattache ainsi à avancer que pour moi
Cette nuit, j'ai pensé qu'il était bon d'arrêter
De parler de tristesse au moindre coup de bras
Sans aucune logique, j'ai recommencé mon texte
Un test de vive voix sans mon côté pudique
Libérant ce que j'ai pour le bien de mon public
Qui jugeait, jusqu'ici, que je n'avais pas d'éthique
En principe, quand on déballe ce qu'on a
Il est vrai que les belles phrases se font rare
Un deuxième verre et j'observe la lune dans le ciel
La lune dans le ciel
Un regard en arrière, ma haine à recharger
Mais le bon qui est en moi a su la calmer
Cette nuit, j'ai pensé qu'il était bon de stopper
Les réactions de merde quand on vient me critiquer
Avec le sourire, j'analyse le résultat
Je dois avouer que j'ai peur et c'est bien la première fois
Mais content, je patiente jusqu'à la dernière note
Pour savoir qu'elle étape est à reprendre
Un travail sur moi-même, une prise de conscience
Une crise de croissance propulse ma carrière
Je n'ai pas encore fini, tout ne fait que commencer
Un peu soulagé des prises effectuées
Un peu déçu malgré ça, c'était une bonne épreuve
À l'inverse des hors-d’œuvre que j'ai signé jusque-là
Cette nuit, j'ai compris qu'il était bon de porter sa fierté
Puis la clope s’éteint dans le cendrier
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7. |
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Me parles-tu de toi, de ta froideur ou de ton mal ?
De ton âme, de tes choix ou des rancœurs que tu gagnes
Du regard des autres, leurs jugements ou leurs paroles
De ces troubles qui te hantent et qui te suivent depuis l'école
Parles-tu de l'époque avec un grain de nostalgie ?
De ce qu'il t'arrivait quand tu dévoilais tes envies
De tes rêves abandonnés après les avoir ressassés
De ceux qui négligeaient que le mal-être te pesait
Parles-tu de notre histoire avec un peu de regret ?
T'es-tu caché dans le noir après ce qu'il nous arrivait ?
Comprends-tu qu'aujourd'hui, je ne te vois pas d'un bon œil ?
Sauras-tu m'oublier pour enfin faire ton deuil ?
Parles-tu de tes changements que je ne remarque pas ?
D'une nouvelle toi-même que je ne regarderais pas
Me parles-tu de ton passé, de ce que j'ai, ce qui t'est du ?
De ces affaires que je brûle, t'inquiète, sans rancune
Maintenant, je sais que je ne peux pas replonger
Que je ne peux pas retomber dans l'imparfait
Stupéfait de l'avenir qui est à ma portée
Satisfait de revenir avec tant de fierté
Maintenant, je sais que je ne peux pas replonger
Que je ne peux pas retomber dans l'imparfait
Stupéfait de l'avenir qui est à ma portée
Satisfait de revenir avec tant de fierté
Me parles-tu d'amour avec un air dégoûté ?
Elles prennent leurs jambes à leurs cous pour mieux les écarter
Depuis que tout s'achète, l'homme a vendu son âme
J'ai vu quelques cadavres finis à la machette
Un havre de paix, une bien belle utopie
J'y ai cru tout petit et puis plus rien après
Quelques femmes enragées, de pauvres extrémistes
Mais y a-t-il plus féministe qu'un homme engagé ?
Les souvenirs m'accablent, j'aurais épousé tes hanches
Moi qui t'appelais mon ange, mais putain t'étais le diable
Chaque nuit, j'arrache mes cornes, de peur qu'elles ne repoussent
Besoin d'un second souffle, pour la millième fois, j'étouffe
L'amitié est un fardeau quand elle est maltraitée
Le décor est planté, un peu comme ces lames dans mon dos
Et comme dirait Edi : « Rien à foutre de Shakespeare »
La nuit, je rêve que je meurs, mais chaque matin, je respire
Maintenant, je sais que je ne peux pas replonger
Que je ne peux pas retomber dans l'imparfait
Stupéfait de l'avenir qui est à ma portée
Satisfait de revenir avec tant de fierté
Maintenant, je sais que je ne peux pas replonger
Que je ne peux pas retomber dans l'imparfait
Stupéfait de l'avenir qui est à ma portée
Satisfait de revenir avec tant de fierté
Une brise de fatalisme, j'ai vu des hommes copiés-collés
Avec une paire de Nike aux pieds, me parles-tu capitalisme ?
Me parles-tu sincèrement ? L'hypocrisie est en vogue
Ils font la sourde-oreille à l'image de Van Gogh
Me parles-tu d'aimer, de folie, de trahison ?
Quand certains se battent pour vivre, d'autres veulent mourir chaque saison
Mes rêves, un dérapage, un virage à négocier
Dans mes yeux soulèves ma rage et enterres-y mes vieux dossiers
Me parles-tu de mes chansons avec un peu d'hypocrisie ?
De la fierté que tu portes à mon égard
Me parles-tu de me rejoindre alors que je brille ?
De venir pour me voir et m'abattre
Me parles-tu de tout ça avec quelques larmes aux yeux ?
De rejoindre les cieux, enlacée dans mes bras
Me parles-tu, te parles-tu ? C'est la question que je me pose
Tu sais quoi, ne parles plus, j'en ai déjà trop entendu
Maintenant, je sais que je ne peux pas replonger
Que je ne peux pas retomber dans l'imparfait
Stupéfait de l'avenir qui est à ma portée
Satisfait de revenir avec tant de fierté
Maintenant, je sais que je ne peux pas replonger
Que je ne peux pas retomber dans l'imparfait
Stupéfait de l'avenir qui est à ma portée
Satisfait de revenir avec tant de fierté
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8. |
Comme une inspiration
03:24
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Comme une inspiration depuis mon plus jeune âge
Écouter tes chansons avant que vienne l'orage
L'impact des lettres, discret confident
Disciple dissident, tu n'as ni dieu, ni maître
Moi, je m'en servais, te faisais de la pub
Moi aussi, j'ai connu quelques langues de putes
Quand tout change, que le monde se dévergonde
Que la trompette gronde et que descendent les anges
J'ai poursuivi, j'ai vu tellement de choses en toi
Le mentor dont je rêvais m'a ouvert la voie
J'ai bien décortiqué chacune de mes écoutes
J'ai pu te savourer dans les moments de doutes
La rosée du matin, la couleur du couchant
La douceur des flammes, les soirées de Saint-Jean
Toujours dans les oreilles, ton blase sur des posters
Les murs de ma piaule en étaient recouverts
Dans les périodes sombres, cherchant l'inspiration
Je me suis mis à rapper, j'ai découvert ma passion
Toi, tu paies ta pénitence, tes crimes et châtiments
Un encrier suffit pour noyer tes sentiments
Je me base sur toi, je te regarde d'ici
De l'autre bout de l'hexagone, mais ça ne m'a pas suffi
Tomber dans des traquenards tendus par l'entourage
Sortir de la merde seul avec son courage
Derrière ton orgueil, toi, tu portes le deuil
De la froideur dans l’œil, car ton cœur est un cercueil
T'aurais voulu porter ta croix la tête haute
Tu n'as pas supporté de payer pour leurs fautes
Écrire ta trilogie, mériter ton public
Je t'avoue aujourd'hui que j'ai eu la surprise
De découvrir la suite, car j'ai tellement eu peur
Qu'après ça ta carrière serait finit
J'ai tenté d'abandonner, n'étant pas fait pour ça
Jusqu'à que vienne à nouveau raisonner ta voix
Pourquoi partir si loin si la merde est la même ?
Du fond de ton cœur ne partage que ta peine
Ton talent démoniaque m'accompagne comme une ombre
Un peu d'amertume dans mes heures les plus sombres
Toujours derrière moi dans le pire ou le meilleur
J'ai passé quelques heures à écrire avec toi
On commence dans le rap, on y connaît que dalle
On se recherche un style qu'on trouve tant bien que mal
Rien ne blanchit les faibles, ils crèvent sans louanges
De même que la neige ne prend pas sur la fange
Je me dois de t'attendre en réécoutant tes sons
Que peut nous promettre, l'éloge de l'ombre ?
Je me rappelle encore tes conseils et ton aide
Quand on me parlera de fierté, je pourrais dire... VII
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9. |
Petit enfant
04:29
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Le regard assez troublé par la vision de ce monde
Je suis rentré dans la ronde dans une époque si méprisée
Mon passé était lourd et engendrait
La tristesse d'un enfant qui ne voulait que s'envoler
Des heures passées dans le noir accompagné de rongeur
Les films d'horreur que je scrutais ont réussi à me combler
Je ne pourrais pas vous dire pourquoi le mal m'a attiré
Non, je ne saurais pas dire comment le mal m'a attrapé
Associer ma peur et savoir la surmonter
En me baptisant le Skeul, le seul que t'as écouté
Le seuil de ma porte annonçait ma froideur
Les pleurs et les doutes sont les seules choses que j'apporte
Personne ne venait me voir dans le but d'aller mieux
Te rendre heureux? Je ne suis pas sûr de le pouvoir
Car, petit enfant a de la peine
Mais il sait la cacher à travers sa haine
Vient le moment de me lancer, d'aller au bout de mes rêves
D'oublier la platine pour lâcher des cris amers
Saisir le micro était sûrement la meilleure chose
Que j'ai pu faire en ces temps
Mais s'étend en moi l'envie de ne pas être le seul
C'est avec mes amis que mon chant se révèle
La vision de scène habillait mes journées
Et mes nuits étaient couvertes de la force d'inspirer
2010, nouvel air
Groupe à six, nouveaux thèmes
Mon entrée dans le néo, mes premiers rap
Oublier alors les cris, c'est à ce monde que je m'attache
Avancer en solo, car les amis sont des traîtres
Une trentaine de morceaux avant de lancer ma carrière
Car, petit enfant a de la peur
Mais il sait la cacher sans aucune rancœur
Les sentiments sont en zigzag, mais une femme guide mes pas
Plus moyen que je divague entre le bien et le mal
Plus belle, la vie, c'est ainsi qu'elle se trace
Je peux vous promettre que plus jamais je ne m'efface
Je sais parler quand ça ne va pas, je sais redonner le sourire
J'ai pris quelques dizaines de claques, mais il le fallait pour revivre
Survivre, c'est l'optique qui me maintient
Réussir, c'est ça qui m'emmène plus loin
Un public à assouvir, des livres fermés à ouvrir
Des victoires à obtenir et des scènes à conquérir
Sans vous, je ne suis rien et j'ai fait de vous ma force
Vous êtes le tronc, je suis l'écorce
Triste réalité, volume deux de mes pensées
Deuxième fois que je rédige en laissant les larmes couler
Car, petit enfant a un but
Ne pas cacher son vécu
Je doute que j'en aie le temps, mais grâce à ça, je comprends
Que la vie que nous passons s'envole dans le sens du vent
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10. |
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Élargir mes pensées pour ne pas rester le même
Avancer dos au monde pour ne pas sembler inerte
Marcher dans le sens inverse des aiguilles de la montre
Et m'y faire pour savourer vos craintes
L'étreinte n'arrive qu'assez tard dans la vie
À l'écart des non-dits, rien ne peut être démoli
Rêvant qu'un jour, on vienne m'envier
Que l'on vienne regretter quand on m'a tant dédaigné
Je me rappelle de jugements négligeant
De ces gens méprisants, rien de plus dévalorisant
Les judas qui se disent potes, qui ne ratent pas une occasion
Vous mijotent à petit feu, surdité par déflagration
Oui, je me souviens de vos belles paroles
De la confiance un peu folle, que je vous ai laissée
Rien ne vaut cette ascension, l'homme qui déplace une montagne
Commence par déplacer de petites pierres
Comprends-tu qu'aujourd'hui, rien ne peut m'arrêter ?
L'impatience est une folie que je cherche à dompter
La souffrance révèle notre vraie nature
Mon esprit essaye de me noyer dans mes peines
Je ne peux rien me reprocher, avant tout, j'ai essayé
Et voilà que je sens mon harmonie s'installer
Exiler de tout
Juste moi, le monde et personne d'autre
Irritation peu rassurante
Progression juste logique
Mécontentement pathétique
Ascension envoûtante
On grimpe les échelons à vitesse grand-V
Je lève mon verre et trinque à ce monde qui m'a déjà gavé
Les médias bavent et propagent de la merde
M'outragent la tête et j'en passe des plus belles
Et puisqu'on évolue, nos regards changent
Nos démons dansent vu qu'on augmente le volume
On se prend trop la tête pour des pacotilles
Si l'ascenseur de ta vie est bloqué n'appelle pas Otis
On vit dans des lotissements délabrés
À en perdre la confiance comme un flic désarmé
Mais n'oublie pas, ce qui ne tue pas rend plus fort
Blessé par le vécu, c'est pour ça qu'on pète la forme
Le respect par la force, le bonheur par la fenêtre
Fais pas la tête, la France, c'est un petit confort
Anticonformiste qui vise le cash, vite
Quitte à braquer Casse Prix
Enfermé dans ma bulle, quand j'ai bu, j'abuse
Le regard dans la brume, j'accuse le coup
L'ascension est plutôt logique
J'avance à la vitesse de la technologie
C'est les chroniques d'un mec à part à chaque page de ma vie
La tête dans les nuages quand j'arpente ma ville
Alors oui Messieurs, Dames, on n'est pas des modèles
On avance dans le calme sans se démonter
Irritation peu rassurante
Progression juste logique
Mécontentement pathétique
Ascension envoûtante
Donc garde la tête haute et avance
Dis-toi que tes choix ne se résument pas à ce qu'ils pensent
Suis ton parcours sans te retourner
Se servir des obstacles pour t'aider à t'élever
La vie est rude et les gens ne sont pas mieux
Ils te poussent à la chute et à fermer les yeux
Ne sois pas lâche ni crédule
Reste déterminé pour ne pas toucher le crépuscule
Il y a la peur de l'inconnu, mais ne te laisse pas submerger
Puis vient les raisons méconnues, ton but devient étranger
Dis-toi que pour l'atteindre, il faut de la volonté
De la hargne et du temps pour atteindre l'apogée
La roue tourne et la vie suit son cours
Si t'as pas d'œillères essaies au moins de jouer les sourds
Vise la lune, sois confiant, vends ton âme à l'insouciance
Pour une fois fais preuve d'opulence
Dis-leur que personne ne peut t'arrêter
Convaincs-toi que ce que tu dis n'est que vérité
Montre-leur ta détermination
Grâce à ça, ils ne pourront cesser ton ascension
Dis-leur que personne ne peut t'arrêter
Convaincs-toi que ce que tu dis n'est que vérité
Montre-leur ta détermination
Grâce à ça, ils ne pourront cesser ton ascension
Irritation peu rassurante
Progression juste logique
Mécontentement pathétique
Ascension envoûtante
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11. |
Des jours meilleurs
03:22
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Tout a commencé à l'âge de l'inconscience
J'y ai vu tant de choses qui écartaient mes croyances
Tout ce dont j'ai pu rêver s'écartait de plus en plus
J'espérais qu'avec mes faits me viendraient quelques bonus
Mais mes actes se sont emparés de moi
Me laissant au plus bas, puis j'ai perdu quelques contacts
Mes valeurs s'éloignaient, j'en ai ressenti le trac
Sans jamais avoir la chance de déballer mon sac
Moi seul sais combien il était lourd
Combien de regret j'ai accumulé en ce jour ?
Mais j'ai continué d'y croire encore et toujours
En me promettant de ne jamais faire demi-tour
Difficile de les oublier, impossible de les cacher
Trop de fois délaissés, je ne les ai pas remerciés
Ces jours meilleurs
Je les regarde
Ils sont tournés vers moi
Après tant d'années passées à me ressasser mes torts
À me battre pour les autres, faisant partie du décor
Je n'ai pu savourer le plaisir d'un retour
Ce fantôme qu'on ne voit même pas aux alentours
Assez sombre vision, à ces heures perdues
Connaître la trahison ainsi que ses vertus
Elles semblent si puissantes et des fois nous redonnent
Le sourire et ces petits rires monotones
Mais je n'ai pu m'y fier, comme tout le monde, j'ai avancé
J'ai fait mes traces en me disant qu'on allait me remarquer
Encore une fois, je me suis trompé
Puis j'ai revu tous ces bons moments passés
Difficile de les oublier, impossible de les cacher
Trop de fois délaissés, je ne les ai pas remerciés
Ces jours meilleurs
Je les regarde
Ils sont tournés vers moi
J'ai pu les voir dans toutes leurs formes
Au final, j'ai compris que ça ferait de moi un homme
Qui peut négliger que ce sont eux qui nous font ?
Dans le fond de mon cœur, j'ai vu de quoi j'étais fait
De douleur, de déception, mais en parallèle
J'ai pu voir en moi un certain modèle
À tous ceux qui s'accrochent à la tristesse
À tous ceux qui repensent à ces moments de faiblesse
Sachez qu'il y en a quelque chose à prendre
Nos dérapages, certes, on ne veut pas les comprendre
Mais c'est dans nos erreurs que se reflètent
Des jours meilleurs
Difficile de les oublier, impossible de les cacher
Trop de fois délaissés, je ne les ai pas remerciés
Ces jours meilleurs
Je les regarde
Ils sont tournés vers moi
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12. |
Irréversible
05:42
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Trop de fois dans le doute, ne sachant pas quoi faire
Observer ma déroute, en être titulaire
Tellement d'années passées à me prendre la tête
Juste la réussite que mes malheurs entêtent
M'enterrer sur moi-même, me méprisant des fois
Me disant que la gloire n’était pas faite pour moi
Rien ne m'aidait, je me suis fait tout seul
Un univers où souvent, tout est casse-gueule
Jamais je n'aurais cru pouvoir écrire autant
Mais je me dis quand ce temps, tout est bon à prendre
Fabriquer mon EP « Sur les chemins de ma vie »
M'enflammer avant même que celle-ci soit écrite
Attendre bien sagement que la reconnaissance
Vienne frapper à ma porte accompagnée d'aisance
J'attends de pied ferme qu'arrive enfin
Les douceurs de la vie, je les attends en vain
Moi, je les vois, à travers mon vécu
Oui, j'y ai cru plutôt deux fois qu'une
Des jours meilleurs, j'en ai rêvé aussi
Aujourd'hui, je les vis, simple spectateur
Ainsi va la vie, ses rêveries et ses tromperies
Pragmatique de voir qu'ici plus personne n'en rit
Antipathique quand ça m'est utile
Mélancolique serait ma pratique
Soulagé de m'être ouvert à ce genre qui m'inspire
Les confessions des uns, à l'époque, je m'en inspire
Je me souviens de visions destructives
Ces chanteuses qui dévoilent tant de talent enfuit
Qui se contente de peu, ne manque de rien
Crois-moi, c'est vrai, je n'en avais pas plus
Rien d'autre que ma voix, rien de plus que mon voisin
Rien de plus anodin que de me pencher sur moi
Si peu de moyens, mais tant de conviction
Tellement d'illusion quand on est ce gamin
Rafraîchir mes écrits, trouver ce petit truc
Essayer d'être la main qui vous claque dans la nuque
Les premières lattes en bois qui ont subi mes pas
Ne témoigneront pas, mais j'en avais les mains moites
Les branchements qui prennent plus de temps que le concert
Les lumières à quinze balles en guise d'ambiance de scène
Les tout premiers flashs, l’éblouissement
Les premiers sentiments ou les tout premiers clashs
Les souvenirs des uns juste venus pour te voir
Les regards de ses lâches qui envient ton exploit
Ainsi va la vie, ses rêveries et ses tromperies
Pragmatique de voir qu'ici plus personne n'en rit
Antipathique quand ça m'est utile
Mélancolique est ma pratique
La critique est constructive, je ne l'ai pas éloigné
C'est dans les coulisses que j'ai su l'utiliser
Quand vient frapper cette envie de faire mieux
Je me fais ce petit jeu qui consiste à chantonner
Même si j'ai plus ou moins le même flow sur chaque beat
Je redécouvre à chaque fois, je m'évade et j’oublie
Je me dis que c'est mieux que la fois précédente
J'enregistre et j'entends tous vos applaudissements
Ça n'a pas été simple de conclure cet album
À l'entendre, je me demande ce que sera le prochain tome
Je parle assez de moi, de la tristesse de ce monde
De la blessure des hommes ou du succès venu des ondes
Mais je peux vous promettre que je ferrais encore mieux
À chaque nouveau projet, plein les oreilles et plein les yeux
Des surprises venues d'ailleurs, des morceaux partagés
De rester attaché aux mêmes producteurs
Ne pas me laisser abattre, persévérer quoi qu'il arrive
Avancer de jour en jour et s'il le faut, me rebâtir
On pourra vivre ensemble le retour d'une idée
À ce jour abandonné à ce que vous savez
Ainsi va la vie, ses rêveries et ses tromperies
Pragmatique de voir qu'ici plus personne n'en rit
Antipathique quand ça m'est utile
Mélancolique restera ma pratique
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