1. |
Nouveau départ
04:03
|
|||
Nouveau départ, nouvelle lutte
Nouvelle flamme qui s'allume
Je suis de retour loin de mon ancien blase
Avec des nouvelles phrases
Rien ne ressemblera à mes textes antérieurs
Je remets mes pendules à l'heure
Une découverte en moi, elle est là
Loin de moi l'idée de vous décevoir
Je le vois ce côté qui m'observe
Trop longtemps resté sur la réserve
Je ne l'ai pas laissé se montrer
Mais je suis prêt à l'assumer
Un combat mené depuis l'enfer
Je permets un degré de vulgaire
Pas de mauvaises pensées
Mais des écrits tirés tout droit de l'hostilité
Nouveau concept, ancienne idée
Nouveaux principes avec une touche de mon passé
Ne pas faire l'impasse sur "Préface"
Cet album qui n'a pas trouvé sa place
Recommencer pour mieux voir la suite du parcours
Innover encore et toujours
Ne pas m'arrêter là où certains le désiraient
Me dire qu'avec ce qui vient, je leur donnerai l'envie de se taire
L'envie de ne pas provoquer
Ce que l'on ne peut arrêter
Utiliser les coups bas, les mensonges
La trahison, les mauvais songes
Ne pas voir dans le regard des traîtres
La satisfaction des mauvais êtres
Car comme disait Montaigne :
« J'aime mieux une tête bien faite qu'une tête bien pleine »
Nouvelle classe, pas de luxe
Rien de plus qu'un peu d'audace
Redécouvrir la base de ma musique
Ne pas faire abstraction des critiques
Tout assembler pour donner
Tout approuver pour avancer
Avoir des règles en place, mais les garder secrètes
Me dire que rien ne m'arrête
Aucune barrière, aucun obstacle
Ne plus attendre un miracle
Essayer d'être un repère pour les autres
Me battre pour cette cause qu'est la nôtre
Pouvoir donner autour de moi l'inspiration
Qu'on me demande mes impressions
Mon avis, mon opinion
Ne plus être pris pour un con
|
||||
2. |
Manipulation
04:53
|
|||
Bloqué par l'impossibilité
Trahi par les rêves et les envies
Loin de moi ces idées
De me fier à ce qui se dit
Manipulé par les imposteurs
Dénoncer toutes les impostures
Près de moi et dans mon cœur
Ceux qui veulent avoir un futur
Ne plus voir les sanglots, les larmes
Quitte à devoir s'armer au combat
Ne pas avoir peur de tirer l'alarme
Face à ce que nous livrent les médias
Le dégoût est fort en chacun de nous
On se fout de tout, mais le voyons-nous ?
Avez-vous encore de l'aspiration ?
Cette époque n'est que manipulation
La magie agit depuis des années
On ne fait rien contre, on laisse faire
Personne n'a rien à se reprocher
Mais pourtant tout le monde espère
Le changement ne se fait pas tout seul
Il faudrait qu'on sache s'écouter
Arrêtons de se foutre sur la gueule
Il faudrait qu'on veuille s'entraider
On nous jette de la peinture sur les routes
Pour instaurer une ligne de conduite
Vivons-nous notre déroute ?
Il serait temps de prendre la fuite
Personne ne se vise, personne ne se regarde
Et les plus malins bavardent
De notre cause avec prédictions
Cette époque n'est que manipulation
Embrasser la vie, la remercier
Ne pas avoir peur de dire merci
On essaye de nous apprivoiser
Sans penser, on reste soumis
Frauduleux, contentieux
Tout est fait pour nous bouffer
Généreux, silencieux
On ne tente pas de se montrer
Je démontre la faiblesse
Je relève la tristesse
Je vote contre la détresse
Je dénonce vos promesses
Dans vos discours, tout est faux
Nous le savons, qu'y a-t-il de bon ?
Je déteste cette vision du mouton
Cette époque n'est que manipulation
|
||||
3. |
Le côté sombre
03:46
|
|||
Réveillé en moi, il a su me conquérir
Tellement apeuré, j'ai même tenté de le fuir
Mais sa force bien trop puissante à mon égard
M'a dirigé tout droit vers ce trou noir
Des fois sanglant, il est si persuasif
Il est autant vif qu'il est agressif
Il a tant de colère en lui
Qu'il a de plus en plus d'appétit
Il est si contradictoire sur ce qu'il attend de moi
Que moi-même dans ma folie, je ne le comprends pas
Il s'empare de mon âme sans que je puisse combattre
Je n'ai pas d'autres choix que de me laisser abattre
Mon côté sombre s'accentue
Je ne sais pas d'où il vient
Je ne sais pas pour qui il tue
Mais je sais qu'il le fait bien
Mon côté sombre s'accentue
Je ne sais pas d'où il vient
Je ne sais pas pour qui il tue
Mais je sais qu'il le fait bien
Possédé par ce démon qui ne semble pas vivre
Le laissant faire de moi ce dont il a envie
Ne voulant qu'une seule chose, sa place dans mes écrits
Je lui ai tendu l'oreille écoutant ce qu'il me dit
L'utiliser comme une force incontrôlable
Me rendre compte que ce ne fut pas désagréable
Une adhésion complète qui est égale
À signer un pacte avec le diable
Il est important pour moi de le laisser s'exprimer
Jusqu'à l'heure où je jugerai qu'il n'est plus pris au sérieux
Je n'hésiterai pas à le mettre de côté
Pour qu'il devienne encore un peu plus dangereux
Mon côté sombre s'accentue
Je ne sais pas d'où il vient
Je ne sais pas pour qui il tue
Mais je sais qu'il le fait bien
Mon côté sombre s'accentue
Je ne sais pas d'où il vient
Je ne sais pas pour qui il tue
Mais je sais qu'il le fait bien
Mon côté sombre se réveille
Il a cette apparence malsaine
Il a, tant de fois, fait des siennes
Mais ce n'est qu'une mise en scène
Mon côté sombre se réveille
Il a cette apparence malsaine
Il a, tant de fois, fait des siennes
Mais ce n'est qu'une mise en scène
Mon côté sombre s'accentue
Je ne sais pas d'où il vient
Je ne sais pas pour qui il tue
Mais je sais qu'il le fait bien
Mon côté sombre s'accentue
Je ne sais pas d'où il vient
Je ne sais pas pour qui il tue
Mais je sais qu'il le fait bien
|
||||
4. |
L'assassin dans la brume
03:59
|
|||
Dans ma peine, je vois ce que j'ai laissé
À ce monstre caché au plus profond de moi
Et je me dis que j'y gagnerai
À le laisser sortir quoi qu'il puisse en dire
Je le laisserai faire quoi qu'il puisse me faire
J'approuverai la plupart de ses pensées
J'apprendrai à utiliser ses armes
J'attendrai l'arrivée de quelques âmes
Hommes ou femmes, rien ne l'arrêtera
Rien n'empêchera les brûlures de ses flammes
Plaidant la folie, j'évoquerai ses envies
Au sol, accroupi, je ne pourrai que faire pire
Je l'écouterai me dire que tout ça
N'est pas si mal et qu'il est plutôt bon
Qu'il m'apporte ses vertus, qu'avec mon sombre vécu
Je dois me faire à l'idée que je ne suis que...
L'assassin dans la brume
Oui je ne suis qu'un assassin dans la brume
Caché dans le brouillard
Ne voyez-vous pas l'assassin dans la brume ?
L'assassin dans la brume
Oui je ne suis qu'un assassin dans la brume
Silencieux dans le noir
N'entendez-vous pas l'assassin dans la brume ?
J'ai pu voir ce qu'il a voulu décrire
Ce qu'il voulait exprimer avec son triste sourire
Je le regarde avec tellement de peur
Je me suis fait à cette vision intérieure
Empiétant sur mon propre corps
En plein dedans, j'ai béni mes torts
Inquiétant ce qu'il avait à m'offrir
Me disant que ça ne pouvait être pire
Empêchant le mal de se produire
J'ai perdu toute âme et tout désire
J'ai saisi la lame, j'ai tué
Je n'ai pas éprouvé de compassion
Sans foi ni raison, j'ai regardé
J'ai laissé le froid emporter
Les restes de victimes n'ayant pu s’échapper
Et je reviens pour me dire que je suis...
L'assassin dans la brume
Oui je ne suis qu'un assassin dans la brume
Caché dans le brouillard
Ne voyez-vous pas l'assassin dans la brume ?
L'assassin dans la brume
Oui je ne suis qu'un assassin dans la brume
Silencieux dans le noir
N'entendez-vous pas l'assassin dans la brume ?
Dans ma colère, j'ai tué l'autre
J'ai pu voir le degré de mes fautes
Je suis parti serin, l'âme en paix
Mais je sais qu'il reviendrait si je recommençais
Dans ma peine, je verrai ce que j'ai laissé
À ce monstre caché au plus profond de moi
Et je me dirai que j'y gagnerai
Je le laisserai faire quoi qu'il puisse me faire
L'assassin dans la brume
Oui je ne suis qu'un assassin dans la brume
Caché dans le brouillard
Ne voyez-vous pas l'assassin dans la brume ?
L'assassin dans la brume
Oui je ne suis qu'un assassin dans la brume
Silencieux dans le noir
N'entendez-vous pas l'assassin ?
|
||||
5. |
Elle s'endort
03:50
|
|||
Observant le monde avec tellement de mépris
N'ayant pu s'imaginer qu'elle vivrait le pire
Essayer de plaire sans aucune pensée, jamais
Sans même un soupçon de pervers
Rien ne lui caressa l'esprit
Aujourd'hui ça n'est pas simple de raconter sa vie
Dépouillée, souillée, salie de sa personne
Imaginez un instant ce pourquoi elle abandonne
Trop bonne, trop conne, quoi tirer comme conclusion ?
Aux yeux du monde, ainsi sera sa description
Mais elle décide de se battre pour qu'on l'oublie
Se fabriquer une vie loin de tout ce qui se dit
Être victime de viol n'est pas facile à porter
Quand on ne sait pas ce pourquoi on a payé
On la verra, plus tard, souriante à nouveau
Même si elle porte en elle la douleur d'une faute
Elle s'endort en se disant responsable
En mettant sa vie à plat elle comprendra
Que les choix qu'elle a faits n'étaient pas tous fiables
En vérité, elle s'endort loin de ce vacarme
Loin de ses torts, loin de l'instable
Elle s'endort, elle s'endort
Combattant la vie avec ses épreuves
En essayant malgré tout de faire ses preuves
Ne plus se cacher dans le fond, dans le noir
En gardant un minimum d'espoir
Elle se raccroche à la vie, rencontre et se marie
Mais la route est si glissante qu'elle y perdra toute envie
La douleur est si puissante, les pensées bien trop présentes
Les regrets de ces paroles s'étant dites juste avant
Des enfants à élever sans l'aide d'un père
Aller de l'avant sans regarder derrière
Regardant d'où elle vient pour savoir où elle va
Mais les pluies de ces soirs ne l'aideront pas
Se morfondre sur elle-même bien trop de fois
N'arrangera pas son cas, mais elle continue d'y croire
On la verra plus tard lutter contre la faiblesse
Même si elle porte en elle la douleur et la tristesse
Elle s'endort en se disant responsable
En mettant sa vie à plat elle comprendra
Que les choix qu'elle a faits n'étaient pas tous fiables
En vérité, elle s'endort loin de ce vacarme
Loin de ses torts, loin de l'instable
Elle s'endort, elle s'endort
Se plaignant souvent de son triste sort
En se demandant si elle subira encore
Voyant sa vie défiler devant elle
Elle se dira qu'elle était quand même assez belle
Qu'elle a fait ce qu'il fallait
Mais que c'est sur elle que les autres s'acharnaient
Elle aurait tant aimé se reposer
Mais les cicatrices qu'elle porte l'ont tellement blessé
Au sommet de son vieil âge elle n'a plus tellement de force
Du haut de son nuage étrangement rien ne se corse
Elle se repasse les souvenirs, tente encore d'en rire
Souhaitant partir avec le sourire
Car Madame ce soir s'endort pour la dernière fois
En espérant avoir laissé une trace, une voix
Oui, Madame ce soir calmement, s'endormira
En se rappelant quelques moments de joie
Elle s'endort en se disant responsable
En mettant sa vie à plat elle comprendra
Que les choix qu'elle a faits n'étaient pas tous fiables
En vérité, elle s'endort loin de ce vacarme
Loin de ses torts, loin de l'instable
Elle s'endort, elle s'endort
|
||||
6. |
Derrière le masque
03:52
|
|||
Dans ce combat que j'ai mené
J'ai vu le mal l'emporter
Je me suis fié à des idées
Me suis battu avec fierté
J'en ai vu quelques-uns reculer
Et j'en ai vu d'autres abandonner
Malgré l'échec, me suis redressé
Oui, c'est tout seul que je me suis relevé
Je ne dois rien à personne, je suis le maître de mes dires
J'ai pu penser à plusieurs reprises qu'échouer n'est pas le pire
J'en ai signé des tentatives, c'est sûr que quand j'approuve, je signe
C'est en forgeant tous mes écrits, oui, que j'ai bâti mon empire
Je ne veux pas faire marche arrière ou bien déposer les armes
Même quand la marche paraît funèbre je sais bien qui est avec moi
Au fond suis-je prêt à affronter vos regards ?
Peu importe je vous montre ce qui se cache derrière le masque
J'ai réussi à m'en remettre
Sans penser à tous ces traîtres
Le monde est vaste mais si petit
Je ne crains plus tous ces ennuis
Persuadé qu'on se croisera
Et que tu t'en mangeras les doigts
Que t'en viendra à regretter
Et à penser que t'es coupable
Je ne sais pas si je t'en veux car je sais mener ma barque
J'ai su diriger mon âme, je sais qu'elle ne t'envie pas
Rêver d'ailleurs est-il un luxe quand on ne sait pas où l'on va ?
Est-ce qu'on peut vraiment se relever quand on est tombé tellement bas ?
Je ne regarde rien de haut, se serait brûler les étapes
Je ne fais pas un nouveau rap, simplement je le retape
Suis-je vraiment prêt à affronter vos regards ?
Peu importe je vous montre ce qui se cache derrière le masque
La route est longue et pleine d'embûches
Mais je ne porte plus ma capuche
Le visage libre tenu bien droit
Car j'assume là tous mes choix
Je ne peux plus nous comparer
Tu ne pourras plus m'embrumer
J'ai pris ma place et je la forge
Je suis le chat qu'est dans ta gorge
Que penses-tu de tous ces gens qui te réclament ?
Ils forment un tout, pas de quoi en faire un drame
Que vois-tu quand tous ces gens t'acclament ?
Donnes-tu encore pour eux corps et âme ?
Arrête de te cacher derrière le masque
Essaye juste une fois de faire briller ce que tu as
Arrête de te cacher derrière le masque
L'as qu'est dans ta poche ne compte pas dans le jeu de cartes
Plongé dans le noir sans me passer le passé
Je n'ai pas encore fini, tout ne fait que commencer
Plongé dans le noir sans me passer le passé
Je n'ai pas encore fini, tout ne fait que commencer
|
||||
7. |
||||
Tu regardes sur la toile et tu vises le meilleur
Juste quelqu'un qui peut mettre en place tes valeurs
Tu ne vois pas et tu t'avances
Dans des projets tordus déjà perdus d'avance
Se faire un nom dans ces bas-fonds
La solution : évite d'être con
Ne trahis pas celui qui te mâche le travail
Évite les enfantillages, pose ta vie, déballe
Dans le dos tout paraît plus facile
Aucune rime infondée peut paraître subtile
Tu m'observes, je le sais déjà
Tu n'assumeras pas alors casse-toi
Les faux potes qui disent te connaître
Mais qu'ont-ils dans la tête ?
J'ai des principes, qu'ai-je encore à prouver ?
Je ne me soucie plus de leurs pensées
L'amertume vient me voir et m'envoûte
Le dégoût frappe comme une lame dans le cou
Se vider de sang et de sueur
Pour offrir aux judas un peu de peur
Le roi n'a pas sa place quand il est entouré
Que de mauvais soldats venus le remplacer
Le combat se mène comme une lettre posthume
Plus rien ne nous embrume, on vit dans l'amertume
Hé, si tu savais combien ont bien changé
Tellement de vautours qu'y a plus rien à manger
Un étranger dans ce game depuis ses débuts
Je produis plus de projets, la plupart c'est des putes
Des coups de teutrai on en a connu
Je sais que t'écoutes en scred et que tu t'es reconnu
Le cœur sur la main pour le mettre au congel
Ces têtes brûlées, pas de coupes au gel
Je crois que mon flow gêne vu comment ils posent
Des rappeurs sont de vrais schlagues prêts à tout pour une dose
Beaucoup de jaloux un peu trop amers
Qu'est-ce t'as fait pour moi ? Rien ? Bah, nique ta mère
Le rap t'a créé, ça se voit à tes clips
Tu parles de loin, mais de près tu t'éclipses
Toujours ils critiquent, c'est pathétique
Tu niques les tiens, t'as pas d'éthique
L'amertume vient me voir et m'envoûte
Le dégoût frappe comme une lame dans le cou
Se vider de sang et de sueur
Pour offrir aux judas un peu de peur
Le roi n'a pas sa place quand il est entouré
Que de mauvais soldats venus le remplacer
Le combat se mène comme une lettre posthume
Plus rien ne nous embrume, on vit dans l'amertume
Je les vois bien se mentir à eux-mêmes
Je ne les vise pas, je sais ou ça amène
Une fois suffit à se faire une idée
Une pelle pour cause et je serais refait
Te vendre pour un peu de succès
Oublier d'où tu viens pour avoir les offrandes
Ici reposent en paix ceux qui parlent dans le vent
Ça te paraît sordide ? Parles-en à CJ
Je les connais pas, des années qui me détestent
Un jour de ma vie, ils seraient déjà en détresse
Je mène une vie dure, mais ils t'en parlent mieux que moi
Ils ont pas le vécu, mais l'écriture donc tu les crois au lieu de moi
Éloignez-vous de moi avec vos calculs douteux
T'es prêt à faire n'importe quoi pour un bout de teuh
Y a pas de girouette chez nous, demande à Skeul
On donne de la force, on pense pas qu'à nos gueules
L'amertume vient me voir et m'envoûte
Le dégoût frappe comme une lame dans le cou
Se vider de sang et de sueur
Pour offrir aux judas un peu de peur
Le roi n'a pas sa place quand il est entouré
Que de mauvais soldats venus le remplacer
Le combat se mène comme une lettre posthume
Plus rien ne nous embrume, on vit dans l'amertume
|
||||
8. |
Le passager
04:22
|
|||
Les murs sont si humides que j'en frissonne
Mais une brillance en moi rayonne
La haine guette mes moindres faits et gestes
J'ai regardé ce couloir avec quelques craintes
Pour la première fois c'est le froid qui m'envenime
Ai-je débarqué tout droit de Tromaville ?
À moi de voir ce qu'il me reste
Je me demande si mon futur est indigeste
Les combats s'accentuent, délivrent, mais tuent
La paix n'est plus la plus belle des vertus
Les briques pleurent, n'ont plus de force
Quelques arbres au loin perdent leur écorce
Les crimes sont une phase du quotidien
Plus aucune peur, moi, rien ne me retient
La façon que l'homme à de les bâtir
Ne se juge pas chez un martyr
Les conflits naissent de part en part
Ils détruisent, mais l'on répare
On colmate, on barre, on interdit, on barricade
On se tue à la tâche et quand ça se brise on lâche
Un tour entier sur la roue de la vie
Une dernière boucle et le tour est joué
Une seule journée sur les sentiers de ma vie
Un dernier nœud de corde et je m'en vais libre
Je suis passager d'un monde sans vie
D'un monde sans vie, passager d'un monde sans vie
Je suis le mal lorsque j'en ai envie
Lorsque j'en ai envie, lorsque j'en ai envie
Je me détruis petit à petit
De la mort je survis
Vacillant entre l’Éden et l'abîme
Je suis le passager de ce monde sans vie
Délivré à celui qui me possède
J'ai fait ce choix de me fier à ma colère
J'ai traversé des univers morbides
J'ai même dû fermer l’œil de La Pyr'A'mide
Au fil de mon périple, la structure dépérissait
Il était temps pour moi de tenter d'escalader
Je ne voulais pas y rester, mais me suis emparé des lieux
J'ai dû faire face, du démon je ne voyais que les yeux
De mon sanctuaire j'observe
La nostalgie des gens mais leurs souvenirs crèvent
Plus aucune espérance, le doute sur les croyances
Juste un peu d'attirance envers la médisance
Tant de fois je me suis posé des questions
J'ai remis en doute mes observations
Mes intentions dans ce monde sont floues
Je m'interroge sur la meute et le loup
Je suis accroupi face à mes torts
Je suis le passager, je me relève de mon corps
Je m'aventure dans ce décor
Premier arrêt après la mort
Je suis passager d'un monde sans vie
D'un monde sans vie, passager d'un monde sans vie
Je suis le mal lorsque j'en ai envie
Lorsque j'en ai envie, lorsque j'en ai envie
Je me détruis petit à petit
De la mort je survis
Vacillant entre l’Éden et l'abîme
Je suis le passager de ce monde sans vie
Je suis passager d'un monde sans vie
D'un monde sans vie, passager d'un monde sans vie
Je suis le mal lorsque j'en ai envie
Lorsque j'en ai envie, lorsque j'en ai envie
Je me détruis petit à petit
De la mort je survis
Vacillant entre l’Éden et l'abîme
Je suis le passager de ce monde sans vie
|
||||
9. |
Miroir de glace
03:27
|
|||
Que puis-je voir quand je me penche sur mon cas ?
Que dois-je croire suite à ce que je vois ?
Qui puis-je être ? Est-ce vraiment ça le mystère ?
Qui s'aventure en face ? Qui se prend pour mon reflet ?
J'en ai mis du temps, j'ai pris mon élan
Qui suis-je maintenant ? En referai-je autant ?
Il ne m'en faut pas tant pour être attirant
Serait-ce le moment de savourer l'instant ?
Après tout, je me dois d'oser
Est-ce que l'affronter peut me rendre fou ?
J'en fais le serment, si je m'écroule
Placez-moi sur la croix, plantez-moi vos clous
Il est si noir ce miroir et il est de glace
Quand je m'y regarde, mon espoir s'efface
Je n'y vois que de la peur, je m'en écarte
Aussitôt je le retrouve se dressant devant moi
Ai-je le choix ? Puis-je le combattre ?
Suis-je tout simplement prêt à me battre ?
Des questions en attente quand je l'observe
Je m'y sens si mal que l’écho s'énerve
Il tremble, il tremble, il terrifie mon ombre
Vais-je tomber dans ses décombres ?
Suis-je assez idiot pour tomber dans son piège ?
Verrais-je le diable ? Lui piquerais-je son siège ?
Le sortilège continue, je le sens, il m'appelle
Je le ressens, l’aperçois, il éteint les chandelles
Je crois voir des anges ou des démons le survoler
Je crois qu'il est temps pour moi, mon heure a sonné
L'illusion est efficace, face à lui je me trouve
De toutes mes forces tente de crier ce que j'éprouve
Je ne veux pas tenter d'être le meilleur du monde
Car au final je ne serai qu'un nom sur une tombe
Dans mon miroir de glace, je le vois
Devant mon miroir de glace, je ne tombe pas
Dans mon miroir de glace, je n'y suis pas
Dans mon miroir de glace, je me brise et m'efface
Dans mon miroir de glace, je m'y vois
Devant mon miroir de glace, il tombera
Grâce à mon miroir de glace, on s'inversera
Je prendrai sa place dans mon miroir de glace
Dans mon miroir de glace, je le vois
Devant mon miroir de glace, je ne tombe pas
Dans mon miroir de glace, je n'y suis pas
Dans mon miroir de glace, je me brise et m'efface
Dans mon miroir de glace, je m'y vois
Devant mon miroir de glace, il tombera
Grâce à mon miroir de glace, on s'inversera
Je prendrai sa place dans mon miroir de glace
|
||||
10. |
||||
Attendant que les beaux jours arrivent
Rédigeant ces récits qui nous guident
Dirigés par un peu de nostalgie
On a su faire face aux combats de nos vies
Nos envies fûts précaires mais solides
Mais les calvaires ne veulent s'écrire
Nos intentions de faire plus s'estompent
Savons-nous quoi faire si quelqu'un nous trompe ?
Marcher dans un sens, y mettre son cœur
Ne pas avoir peur de la concurrence
La cadence est un bon allié
Quand on ne sait plus vraiment où aller
En observant tout ce que j'ai accompli
Je me dis que je dois revoir mes écrits
J'ai tant parlé de moi et de ma triste agonie
Mais cela peut générer un certain ennui
La jalousie envers les uns, envers les autres
N'a rien de bon quand on ne s'attache pas aux nôtres
Aucun sujet tabou, ni la mort ni la survie
Faire en sorte de trouver la bonne alchimie
Se rattacher à des valeurs fortes
Quelques raisons d'ouvrir de nouvelles portes
Une dizaine d'années en arrière
Je m'en rappelle comme si c'était hier
Vivants, mais de passage depuis que notre temps s'écoule
Dépasser nos présages et les montagnes qui s'écroulent
On était cool, on brûlait tout sur nos passages
Comme hier, je m'en souviens, toujours étalé sur ma page
Vivants, mais de passage depuis que notre temps s'écoule
Dépasser nos présages et les montagnes qui s'écroulent
On était cool, on brûlait tout sur nos parcours
Comme hier, je m'en souviens, toujours les yeux remplis d'amour
Concrétiser les projets un par un
Essayer chaque jour de voir un peu plus loin
Rêvant d'être celui qui fera bouger les choses
Puis paraître comme un de ceux qui osent
Pouvoir être un modèle dans cet univers de craintes
Pouvoir tout simplement laisser nos empreintes
Ne pas faire la morale sur les idées qui s'éteignent
Apercevoir avant les claques qui au final nous atteignent
Les confrères qui s'arrêtent par obligation
Abandon ou trahison sans plus aucune ambition
On était tous un peu lié, je m'en souviens
Toujours prêt pour certains à tendre la main
À cette époque, les invitations fleurissaient
Un peu de manière équivoque, on s'accompagnait
Vouloir créer à plusieurs de nouvelles atmosphères
Et se dire qu'ensemble tout s'accélère
Imaginer les plus belles scènes, les affronter
Explorer la terre entière et ses sonorités
Revenir avec de nouvelles cartouches
Puis se dire au final que nos paroles vous touchent
Qui aurait cru qu'un peu de mélancolie
Apporterait de la joie, de l'euphorie ?
Une dizaine d'années en arrière
Je m'en rappelle comme si c'était hier
Vivants, mais de passage depuis que notre temps s'écoule
Dépasser nos présages et les montagnes qui s'écroulent
On était cool, on brûlait tout sur nos passages
Comme hier, je m'en souviens, toujours étalé sur ma page
Vivants, mais de passage depuis que notre temps s'écoule
Dépasser nos présages et les montagnes qui s'écroulent
On était cool, on brûlait tout sur nos parcours
Comme hier, je m'en souviens, toujours les yeux remplis d'amour
Vivants, mais de passage depuis que notre temps s'écoule
Dépasser nos présages et les montagnes qui s'écroulent
On était cool, on brûlait tout sur nos passages
Comme hier, je m'en souviens, toujours étalé sur ma page
Vivants, mais de passage depuis que notre temps s'écoule
Dépasser nos présages et les montagnes qui s'écroulent
On était cool, on brûlait tout sur nos parcours
Comme hier, je m'en souviens, toujours les yeux remplis d'amour
|
||||
11. |
||||
Mon cœur brûle, brûle dans les flammes
Mon cœur brûle, brûle, brûle dans les flammes
Mon cœur brûle, brûle dans les flammes
Oui il brûle, brûle, il brûle dans les flammes
Il a pu voir, il en a tant fait
Il a beaucoup laissé le choix à ceux qui l'ont rendu faible
Il a tenté d'en aider quelques-uns
Mais il a dû plusieurs fois se réparer tout seul
Sans scrupule, il a été malmené
Négligé par ceux qu'il a voulu conseiller
Il était vu froid sans bonnes pensées
Négatif dès le premier jugement, laissez tomber
Si vous n'êtes pas fait pour lire en lui
Si vous ne savez pas comment être bien vu
N'essayez plus de revenir lui forger sa peine
Vous l'avez formé, vous et son vécu
Mon cœur brûle, brûle dans les flammes
Mon cœur brûle, brûle, brûle dans les flammes
Mon cœur brûle, brûle dans les flammes
Oui il brûle, brûle, il brûle dans les flammes
Mon cœur brûle, brûle dans les flammes
Mon cœur brûle, brûle, brûle dans les flammes
Mon cœur brûle, brûle dans les flammes
Oui il brûle, brûle, il brûle dans les flammes
Il est facile de vouloir rattraper
De regretter alors que le mal est fait
Il est difficile de réparer
Ce qu'on a détruit et de s'en faire pardonner
Tristesse, haine, trahison
Les solutions simples face au reniement
Choix de vivre avec un peu de résignation
Quand les impressions morbides écrivent une conclusion
Vous avez monté de toutes pièces
Une fuite, un rejet qui n'a que laissé en miettes
Aujourd'hui il serait dur de voir avec allégresse
Le futur de quelque chose qui vit sans détresse
Mon cœur brûle, brûle dans les flammes
Mon cœur brûle, brûle, brûle dans les flammes
Mon cœur brûle, brûle dans les flammes
Oui il brûle, brûle, il brûle dans les flammes
Mon cœur brûle, brûle dans les flammes
Mon cœur brûle, brûle, brûle dans les flammes
Mon cœur brûle, brûle dans les flammes
Oui il brûle, brûle, il brûle dans les flammes
Il a voulu, il en avait besoin
Il aurait pu et il en avait l'envie
On en parle maintenant alors qu'il est si loin
Et qu'il n'est pas près de revenir
Il s'est laissé tenter par le côté obscur
Il y a passé quelques années
Ce fut une sacrée aventure
Et il répète souvent qu'il en est content
Il en garde des souvenirs et il en parle
Il sait se regonfler quand on le met à plat
Il sait se guérir quand on le pique
Et il pourra sourire lorsqu'il devra périr
Mon cœur brûle, brûle dans les flammes
Mon cœur brûle, brûle, brûle dans les flammes
Mon cœur brûle, brûle dans les flammes
Oui il brûle, brûle, il brûle dans les flammes
Mon cœur brûle, brûle dans les flammes
Mon cœur brûle, brûle, brûle dans les flammes
Mon cœur brûle, brûle dans les flammes
Oui il brûle, brûle, il brûle dans les flammes
|
||||
12. |
Pardonnez mes offenses
04:30
|
|||
Mon père, pardonnez-moi parce que j'ai péché
Me voilà prêt à me confesser
Soyez sûr que je viens d'un long chemin
Mais n'y voyant plus de lendemains
J'ai décidé de me reprendre en main
D'affronter moi-même la triste réalité
Que pouvez-vous voir, êtes-vous devin ?
N'essayez pas de vous cacher ce qu'il risque d'arriver
Essayez d'être un peu réaliste
Chez moi il n'y a plus grand chose à sauver
M'en laver, n'est-ce pas la solution ?
Me relever après tout ce n'est pas si bon
J'ai vu le mal, je l'ai vu m'observer
Il était si proche et sur moi se questionnait
Je ne porte pas d'espoir, mais une histoire
Que je voulais vous raconter ce soir
Mais il est trop tard
Pardonnez-moi, pardonnez mes offenses
Comme je pardonne aussi
À ceux qui m'ont offensé
Pardonnez mes offenses
Ma sœur, pardonnez-moi parce que j'ai péché
Me voilà prêt à vous écouter
Dites-vous que je viens d'une noble route
Mais que j'y ai croisé plusieurs déroutes
J'ai voulu apprendre de mes erreurs
J'ai fait face, j'ai affronté mes peurs
Sentez-vous en moi quelque chose de plausible ?
Rassurez-vous me sauver est impossible
Voulez-vous bien ne pas me mentir ?
Je garde en moi ce qui peut être le pire
Ne le provoquez pas, il a déjà tant fait
Ne le défiez pas, vous ne pourrez vous en remettre
Je le porte en moi, je l'ai domestiqué
Il sait m'utiliser pour atteindre sa proie
N'y voyez plus d'espoir, ce n'est qu'une histoire
Que je viens vous raconter ce soir
Dans le noir
Pardonnez-moi, pardonnez mes offenses
Comme je pardonne aussi
À ceux qui m'ont offensé
Pardonnez mes offenses
Mon seigneur, n'en as-tu pas marre ?
De jouer de moi ou de ne rien voir
Il serait bon pour toi que tu abandonnes
Ton combat pour moi n'aidera personne
Nous te souhaitions à une époque
As-tu eu honte pour ne pas faire d'apparitions ?
Quand on parle du diable, on y voit ses cornes
Préparé par sa force, je porterai sa couronne
Que mon nom soit sanctifié, que mon règne vienne
Que ma volonté soit faite sur la terre comme en Enfer
Délivre-toi de ce fardeau que je suis pour toi
Restes-en là
Ne te soumets pas à la tentation
Délivre-toi de moi
Ne te brûle pas davantage, recule de quelques pas
Ainsi s'arrête ton histoire, ta puissance
Et ta gloire
Pardonnez-moi, pardonnez mes offenses
Comme je pardonne aussi
À ceux qui m'ont offensé
Pardonnez mes offenses
Pardonnez-moi, pardonnez mes offenses
Comme je pardonne aussi
Pardonnez-moi, pardonnez mes offenses
Comme je pardonne aussi
|
||||
13. |
L'ange et la bête
05:26
|
|||
Comment décrire cette posture immobile ?
La douleur dans ses yeux qui la rend si fragile
Fébrile, non, à aucun moment
Un peu de mécontentement aussi dans la froideur de ses écrits
Tellement de tristesse se dégage de son regard
Jugement négatif sur quelqu'un de pas très bavard
Préférant rester seule dans les moments de colère
Tracer sa route vers l'au-delà sans y jeter des pierres
Robe blanche, cœur noir, pas le contraire
Sentiments amers, mais elle est toujours franche
Ne parlant pas de cruauté, restant simple dans la vie
Essayant de surmonter les dures épreuves de celle-ci
Gardant en elle la force et la sagesse
S’efforçant de remettre sur pied ceux qui s'affaissent
Ne voyant jamais le mal dans le bien
Rêvant d'être la merveille celle qui ne renie rien
Tout se perd, tout s'efface
Quand sa peine vient pour trouver sa place
Plus rien ne voudrait rester en elle
Quand les chagrins lui laissent des séquelles
Ce fut la belle, celle qui laisse sans mots
Celle qui dans les complots ne voit rien de criminel
Elle qui apporte l'espoir devra se taire
Ne pouvant pas refaire les attitudes cruelles
Persuadée que personne ne change
Que le temps apporte et des fois reprend
Dites-vous que quand la femme se venge
Même le diable s'assoit, regarde et apprend
C'est l'ange et la bête
En étant vue comme celle qu'elle n'est pas
Elle finira par désirer mourir
Mais dans la stupeur de la plupart de ses actes
Rien ne pourra combler les envies qu'elle aura
Devenant la plus grande manipulatrice
Souhaitant des fois être un peu prédatrice
Elle hantera celui qui a rêvé d'elle
Même si ce ne fut qu'accidentel
Il essaiera de la sauver malgré tout
Peu importe la gravité de ses atrocités
Il fera tout pour encore être aimé
Mais ne pourra plus vraiment l'aider
Elle vendra son âme, elle bénira ses crimes
Elle n'emportera plus beaucoup d'estime
La comparaison des autres sur sa personne
Fera qu'en elle le doute et la peur fusionnent
Adoucir les pensées et les querelles
Avoir le ressenti de couleur pastelle
Plus rien ne pourra se meubler de chandelles
Ne se sentant plus vraiment mortelle
Elle se laissera abattre, on entendra ses cris
Ses fortes douleurs combleront quelques manuscrits
Mais les pages se tournent et s'écrivent
Puis à la suite elle se laissera partir
L'homme tentera de s'en remettre
Car dans son amour, il a vu qui était la bête
Entendant sa voix, contemplant sa tombe
Il ne vivra plus que dans l'ombre
Transformé par des années d'attentes
Ne pouvant plus la qualifier de charmante
La fillette se verra pourrir
Et dans les flammes dépérir
C'est l'ange et la bête
L'ange et la bête
L'ange et la bête
Qui est l'ange ? Qui est la bête ?
|
||||
14. |
Je n'ai pas tout dit
03:46
|
|||
Je reviens, je n'ai pas pu tout vous dire
Je m'expose, je ne veux pas vous mentir
Je n'ai pas vu que j'étais répétitif
Que mes débuts perdurent et sont constructifs
Collectif, je n'ai pas créé le rap à plusieurs
M'assembler restera toujours un bonheur
Mon honneur serait d'apparaître
Un peu partout, certes, toujours à l'heure
Je n'ai pas dit que dans ma vie, j'avais des buts
Ignorer la défaite, mais vivre la chute
Renaître de mes cendres, j'ai su le faire
Après m'être immolé, je n'ai pu que me refaire
Isolé dans un cagot clos par les années
Je n'ai pas pu m'en empêcher
J'y ai repensé, j'en ai souffert
Mon meilleur s'est éteint, mais reste exemplaire
Calculateur, vous ai-je dit que je l'étais ?
Celui qui se tait sera le meilleur parleur
À la hauteur de mes calculs, j'ai fait mon choix
Je ne porte pas le désarroi
Je n'ai pas dit que dans mon cœur, j'en ai perdu
Des faux et des fausses qui m'avaient pourtant convaincu
J'ai souvent évoqué sans trop en parler
J'ai si bien effleuré, mais sans vraiment m'y engager
Empruntant le chemin qui fait tout perdre
Je n'avais pas le droit de me plaindre
Je devais être orateur et bon penseur
Quand les autres vivaient de près leurs malheurs
Compatissant, consentant, un peu retissant
Essayant d'être un peu réconfortant
Avez-vous vu que je n'en avais aussi besoin ?
Est-ce de ma faute si je voyais trop loin ?
À vos yeux, je devais me reprendre en main
Ce qui reste certain, c'est que j'avais tant de chagrin
Viser la réussite, enchaîner les faux pas
Il ne faut pas tout confondre, j'ai horreur des coups bas
Laissez-moi plongé dans ma solitude
Ma solidité se forge avec habitude
Elle n'est pas tombée du ciel, comme un ange qui déploie ses ailes
Toujours continuelle, ma peine me reste fidèle
M'avez-vous donné tout l'amour que vous aviez ?
Vous ai-je dit que je me sentais méprisé ?
Par ceux qui avaient plus que moi
Par ceux qui représentaient mieux que moi
Je n'ai pas parlé de la visée de cet album
Me suis donné au maximum
Faire mon deuil à travers quelques écrits
Mais une fois de plus, je n'ai pas tout dit
Je n'ai pas tout dit
Ai-je envie de tout vous dire ?
Si je désirais me rendre ?
Seriez-vous prêt à tout entendre ?
Je n'ai pas pu tout vous dire
Au fond, en avais-je envie ?
Et si je devais me rendre ?
Seriez-vous prêt à m'attendre ?
Je n'ai pas tout dit
Ai-je envie de tout vous dire ?
Si je désirais me rendre ?
Seriez-vous prêt à tout entendre ?
Je n'ai pas pu tout vous dire
Au fond, en avais-je envie ?
Et si je devais me rendre ?
Seriez-vous prêt à m'attendre ?
|
||||
15. |
Triste constat
05:09
|
|||
Premiers pas, un début prometteur
Je me rappelle en avoir passé des heures
Je n'avais pas la force à l'écrit
Mais je voulais décrire mes ressentis
Je ne voulais rien vous cacher
Ma voix n'était pas souvent modifiée
Je l'ai livrée à l'état brut
Est-ce de ma faute si ce fut ambigu ?
Je n'avais pas le temps
C'est ce que je disais
Mais j'aurais dû le prendre
Incertain
Dans mes choix, j'ai bien vu
Que ça n'irait pas loin
Que les tristes vécus
Font les chemins
Simple bilan d'un tracé banal
Dans un élan un peu plus brutal
Venu d'ailleurs pour laisser sa trace
Pour ne pas dire qu'il s'en efface
Simple bilan d'un tracé banal
Dans un élan un peu plus brutal
Il n'a pas pu parler de son cas
Je ne perçois que ce constat
Première fois devant vous, je me donne
Je me dis que ma musique est bonne
Qu'elle vaut le coup, qu'elle peut être défendue
Après tout certains chantent, mais sont invendu
Les cris me hantent, je saisis ma chance
Je monte un album à la suite d'une alliance
On était deux, on s'était réuni
On a su très vite que tout ça pouvait séduire
On n'avait pas le temps
C'est ce qu'on se disait
Aurions-nous dû le prendre ?
Incertains
Dans nos choix, on a vu
Que ça partirait loin
On était attendu
Ce n'est pas rien
Simple bilan d'un tracé banal
Dans un élan un peu plus brutal
Venu d'ailleurs pour laisser sa trace
Pour ne pas dire qu'il s'en efface
Simple bilan d'un tracé banal
Dans un élan un peu plus brutal
Il n'a pas pu parler de son cas
Je ne perçois que ce constat
L'histoire perdure, mais se voit stoppée
Non par fierté, mais avec censure
La tempête fait des ravages, tout se plaque
L'amertume se cache derrière le masque
Essayer d'oublier, continuer d'exister
Ne plus douter pour encore rêver
Pouvoir se remettre, guérir ses blessures
Ne jamais serrer sa ceinture
Je veux prendre mon temps
Pouvoir aller plus loin
Ne plus faire comme avant
Incertain
Dans mes choix, je vois bien
Que j'ai beaucoup à faire
Mais qu'avec le plus simple
Je peux plaire
Simple bilan d'un tracé banal
Dans un élan un peu plus brutal
Venu d'ailleurs pour laisser sa trace
Pour ne pas dire qu'il s'en efface
Simple bilan d'un tracé banal
Dans un élan un peu plus brutal
Il n'a pas pu parler de son cas
Je ne perçois que ce constat
Simple bilan d'un tracé banal
Dans un élan un peu plus brutal
Venu d'ailleurs pour laisser sa trace
Pour ne pas dire qu'il s'en efface
Simple bilan d'un tracé banal
Dans un élan un peu plus brutal
Il n'a pas pu parler de son cas
Je ne perçois que ce constat
|
Streaming and Download help
If you like Le côté sombre, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp