The Skull Trahison Détruire est plus facile qu'aimer, c'est la devise de l'être humain Ils ont creusé un trou Ils rôdent dans le cimetière The Skull Je raconte mon vécu au sang, signe mes textes de ma griffe Effrayé de ce que je dis, le Diable est venu dans ma chambre Qui aime bien, châtie bien, je veux bien, mais retiens Alors j'ai cherché l'utopique et une rythmique bien adaptée Adopter face à mon éthique une haine qui m'a apaisé Naquit pour la musique, le rap est une école Et un peu comme Nagui, n'oublie pas les paroles J'ai fait ce son pour mes fans, pour pouvoir les remercier Ils ne sont pas des milliers, mais pour moi, c'est le principal C'est le Skeul qui fait oh! Mais le talent ne vient pas tout simplement au regard

La plupart de mes chansons ont l'aspect mélancolique J'ai voulu donner la joie et sans aucun featuring Donc, pour changer d'habitudes, j'ai fait ce son positif Il se verra sur le skeud, pas sur la bande négative Jusqu'ici, j'étais froid et sans bonne réputation Alors, j'ai voulu faire ça pour changer vos opinions La musique, moi, me berce, m’emmène dans une dimension Où nous sommes bien des millions et j’espère que l'on y reste Es-tu là, bon vivant, pour pouvoir nous motiver ? Es-tu sûr que mon talent pourra encore te toucher ? J'ai démontré que la vie est bien souvent une galère Mais tu peux prendre le contrôle même encore perdu en mer C'est le Skeul qui fait oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! Oh, oh, oh, oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! Oh, oh, oh, oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! Oh, oh, oh, oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! Je continue d'avancer dans le monde de la musique J'ai pas trouvé mon éthique, mais l'envie de persister Je suis seul et sans équipe, mais j'ai plusieurs productions Même si je sais que le titre viendra de l'Alien Studio Les critiques m'ont forgé et m'ont laissé modifier Les morceaux déjà écrits n'étant jamais terminés Car mes paroles poussent vite, même sans trouver le bon beat Je ne pose pas ma voix sur une instru de face A Deux fois ça, ça fait ça, mais sans ça, ça s'est rien Des fois soi, ça c'est bien, mais pour moi ça c'est pas ça Car après trop de tracas, j'ai commencé le combat En laissant tomber à terre ceux qui se mettent face à moi C'est le Skeul qui fait oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! Oh, oh, oh, oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! Oh, oh, oh, oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! Oh, oh, oh, oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! Déjà le troisième couplet, ai-je bien été assez clair ? La musique, moi, je sais qu'au moins elle, elle est fidèle Aucune garce ne peut l'aimer, car elle est loin d'être comme elles Ma musique ou ma copine, dur de dire qui est plus belle Tu peux jouir sur mon son, tu peux crier mon surnom Tu peux triper sur mon nom, mais pas sur mes convictions L'ambition bien en poche de ce que vont penser mes proches Moi, je sais ce que j'empoche, mais c'est parfois des reproches Venus de trop de faux-cul qui vous disent : « C'est pas mal ! » Alors qu'eux, à ma place, ne balancent pas leurs vécus Des coups de pouce ambigus et des coups de pied au cul Coup sur coup, je le sais, que le cas est si cocu C'est le Skeul qui fait oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! Oh, oh, oh, oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! Oh, oh, oh, oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! Oh, oh, oh, oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! C'est le Skeul qui fait oh ! C'est le Skeul qui débarque ! C'est le Skeul qui débarque ! C'est le Skeul qui débarque ! Ah, ah, ah, ah ! C'est le Skeul qui débarque ! C'est le Skeul qui débarque ! C'est le Skeul qui débarque ! Ah, ah, ah, ah ! C'est le Skeul qui débarque ! C'est le Skeul qui débarque ! C'est le Skeul qui débarque ! Ah, ah, ah, ah ! C'est le Skeul qui débarque ! C'est le Skeul qui débarque ! C'est le Skeul qui débarque !

La vie te met à rude épreuve, te laisse souvent tenter le diable Te laisse trouver les bonnes questions et surtout les bons résultats On est masqué par un brouillard qu'on a créé de nos propres mains Détruire est plus facile qu'aimer, c'est la devise de l'être humain J'ai préféré couper le son et ne regarder que l'image En commentant la vérité que dissimulent les reportages Se plaindre de notre mentalité est trop facile, c'est mon avis Quand des jeunes filles se font baiser avec la mention ''tous publics'' Lorsque l'enfant, dans le journal, tient dans sa main une grenade Le tien déguste un chocolat, mais d'un air choqué le regarde Il aimerait tant pouvoir l'aider et lui ôter ses intentions Lui dire que nulle part est pareil et qu'il trouvera sa direction L'humain ne pense plus qu'à sa gueule et ne s'inquiète plus d'autrui Il décide de longer les murs quand l'autre, en face, a des ennuis Écoute ton cœur quand il te crie qu'il en peut plus de ton avis Retiens ton cœur quand il te dit que de ton corps, il veut s'enfuir La vie te met à rude épreuve, mais ne t'offre pas que du mal À toi de trouver les réponses quand tout te semble incalculable On est troublé par la misère, par la galère de nos anciens Détruire est plus facile qu'aimer, c'est la devise de l'être humain On te livre des dépliants qui te promettent monts et merveilles J'ai décidé de voter blanc, car plus rien ne nous émerveille Lorsqu'une vieille dame est agressée, tu préfères bien tenir ton sac Pour éviter que tu y passes, tu cherches à te protéger toi Quand un soldat qui tient une arme descend une dizaine d'innocents Tu te dis que toi à sa place préfères te tirer dans la tempe Tu aimerais tant pouvoir agir, réagir de toute cette violence Mais le mal, c'est l'homme qui l'a créé alors tu décrètes ton absence L'humain se bat plus que pour lui, il juge les autres comme inutiles Alors que pour pouvoir construire les connaissances sont les outils Écoute ton cœur quand il t'appelle parce qu'il ne te reconnaît plus Parce que tu t'es laissé abattre par tes malheurs et ton vécu La vie t'a mis à rude épreuve, pour ne pas revivre dans le noir Tu dois trouver la voie en toi qui te servira d'éclairage On est caché par la fierté, on dissimule nos sentiments Détruire est plus facile qu'aimer, c'est la devise de l'être humain J'ai augmenté le son du casque, j'ai réécouté mon album Me concentrer sur mes paroles, je n'avais jamais su le faire Tu sais pour chacun d'entre nous, on est le seul à marcher droit On est le seul qui pense comme ça, détrompe-toi, nous sommes des millions Quand un seul gars doit gouverner, doit décider pour tous les autres Il ne pense qu'à sa fin de mois sans même imaginer la nôtre Il est marié à une mannequin, est logé sous le toit de nos impôts Dans un autre pays, il fait le beau sans se préoccuper des siens Essaye de garder ton sourire, un jour se tournera la roue On arrivera à s'en sortir, dis-toi que tout se paye un jour Écoute ton cœur quand il te dit qu'il n'a jamais perdu l'espoir Qu'il a en toi et en tes choix, écoute-moi bien, écoute-le bien

Trahison Les anges m'ont retrouvé dans le coin d'un nuage Des questions se posaient tout autour de mon sciage Nos montées, nos descentes et l'instabilité Les sourires, les insultes, mon cœur s'est renforcé Les amours les plus forts ne voient pas la routine Je préfère en crever que vivre une fin tragique Délaissé quand j'ai ouvert les yeux Comme un simple réfugié, atterri dans les cieux Attiré par ses yeux, mais guidé par sa voix Je me suis mis en tête qu'il n'y avait pas de quoi Oublier mon passé quand arrivent nos pensées Si je dois échouer, viens-tu pour me sauver? Je me suis dépassé, placé sur la bonne voie Déplaçant dans ma tête mes règles et mes lois La haine, souvent, nous fortifie Mais moi, je certifie qu'elle peut nous affaiblir On préfère se détruire plutôt que de s'aimer On cherche toujours le pire, le bien est oublié On entend nos ancêtres qui se plaignent d'aujourd'hui À leur époque, l'adjectif était déjà en vie On n'a pas changé le monde, le temps est le coupable De cette violence présente se pesant sur nos tables On croit toujours en l'autre sans poser de question Jusqu'à ce que vienne sonner l'heure de la trahison Nos différences se voient alors fermes les yeux Prends ton courage en main, rejoins-moi si tu veux Comme un Di Caprio sombrant dans l'eau glaciale Ma rose devait survivre, mais je la vois qui fane Les fans ici n'existent pas J'ai caché mes cafards dans le froid d'un blizzard Dans le pire des moments, se poser des questions Retrouver la raison face à nos sentiments Une personne qui n'a plus rien à perdre Est pour moi plus dangereuse qu'un simple revolver Et si la compassion est vue comme une passion C'est que les réactions sont des manques d'illusions La culpabilité est un moyen pratique Pour noyer le poisson et se faire une éthique Critiques étaient mes réactions Mais mes résolutions m'ont poussé dans le vide On préfère se détruire plutôt que de s'aimer On cherche toujours le pire, le bien est oublié On entend nos ancêtres qui se plaignent d'aujourd'hui À leur époque, l'adjectif était déjà en vie On n'a pas changé le monde, le temps est le coupable De cette violence présente se pesant sur nos tables On croit toujours en l'autre sans poser de question Jusqu'à ce que vienne sonner l'heure de la trahison Des sensations étranges, des troubles et des cauchemars Je me voyais étanche, mais je me noie sans croire Que l'avenir est soi-disant écrit Et que les manuscrits ont un bout de ma vie Combien ai-je de chapitres décrivant mon histoire? Ou n'ai-je que des pages noires posées sur un pupitre? Mes lyrics ont toujours été noirs Mais c'est sur des feuilles blanches que renaquit l'espoir Le chant d'une sirène m'accompagne tous les jours Et grâce à mes erreurs, j'ai compris ce qu'est l'amour Une rime de victime et je me vois boosté Sur le haut de la scène et plus rien n'a d'intérêt L'influence grandit et petit à petit Peut me servir d'appui quand je relis les lignes Remplir une salle de gens qui acclament, mais mal Et se disent : « Ce mec-là, a la foi dans le diaphragme » On préfère se détruire plutôt que de s'aimer On cherche toujours le pire, le bien est oublié On entend nos ancêtres qui se plaignent d'aujourd'hui À leur époque, l'adjectif était déjà en vie On n'a pas changé le monde, le temps est le coupable De cette violence présente se pesant sur nos tables On croit toujours en l'autre sans poser de question Jusqu'à ce que vienne sonner l'heure de la trahison Trahison

L'histoire de deux ados s'aimant passionnément Un amour si puissant semblant faux trop souvent En les voyant s'aimer, les larmes nous en tombaient De les voir se déchirer, impossible de s'y faire La relation gagnait envergure et confiance Loin des paroles des gens et surtout de ce qu'ils pensent Depuis gosses, les projets ornaient leurs plus belles idées L'idée de construire et de pouvoir tout quitter Voulant vivre dans un lieu où tout paraissait beau Oubliant l'ancien monde où trop de pluies en tombent Abandonner le passé, ce que personne n'aurait fait L'amour peut rendre aveugle, mais nous laisse souvent inerte L'histoire a pris de l'ampleur quand tomba la vérité Face à la réalité, s'ouvrait la page de la peur Mais ensemble, ils ont lutté pour arriver jusqu'au bout De ce qu'ils attendaient et voulaient depuis toujours Sentiment incompréhensible Affaire non classée Une histoire sans coupable L'inconnu a encore frappé Sentiment incompréhensible Affaire non classée Une histoire sans coupable L'inconnu a encore frappé L'histoire de deux personnes s'étant monté cette vie Qu'ils voyaient énorme et d'un amour infini Toute bonne chose à une fin et ça ne mit pas longtemps La femme se transformait, pleurs, douleurs et vomissements Une pourriture fit son apparition Dans le corps de celle-ci, se montait la conclusion D'une histoire anormale, élément perturbateur Ce qui fut le déclencheur et surtout le point final Le virus était en fait celui qui détruit les couples La maladie de l'amour quand on ne s'est pas protégé Mais comment est-ce arrivé ? La phase des aveux prit place La jeune fille a fait une passe lorsque lui se déplaçait Amoureux donc aveugle, il pouvait lui pardonner Mais la femme était perdue et ses jours étaient comptés En tant que traiter de paix, ils décident de refaire l'amour Avec le mal dans les veines, l'homme fit malade à son tour Sentiment incompréhensible Affaire non classée Une histoire sans coupable L'inconnu a encore frappé Sentiment incompréhensible Affaire non classée Une histoire sans coupable L'inconnu a encore frappé L'histoire de deux âmes un peu perdues dans leurs torts Impossible pour l'un d'imaginer l'autre mort Soir de leur anniversaire, l'homme se sentait combattant Mais c'est sur la route qu'il prit mal un dépassement La voiture en face le percuta violemment Il fut tué sur le coup, laissant sa femme en patience Quand la police vient frapper, ce n'est jamais rien de bon C'est le pire pour une personne, mais elle devait tenir bon Il est parti le premier, elle ne pouvait pas y croire Mais le danger vient toujours de là où on ne l'attend pas Les galères et les ennuis ne faisaient que commencer Impossible à surmonter tout ce qui vient de se passer Alors elle en fit de même, aiguisant une grande lame Se la glissa sur les veines tout en appelant le mal Je mets ma signature au bas de la dernière page Car c'est d'un vécu qu'est racontée cette histoire Sentiment incompréhensible Affaire non classée Une histoire sans coupable L'inconnu a encore frappé Sentiment incompréhensible Affaire non classée Une histoire sans coupable L'inconnu a encore frappé Sentiment incompréhensible Affaire non classée Une histoire sans coupable L'inconnu a encore frappé

Je me voyais être sans histoires et victime de l'inadvertance Mais j'ai laissé, sur des pages noires, s'écrire tout seul ce que je pense Ma vie n'a rien d'exceptionnel, nous sommes en année 2006 Le papyrus fut éternel quand j'ai signé ma synopsis Le mal effrayait le gamin que j'étais à cette époque-là Je ne me doutais pas qu'avec le temps, il me désignera comme proie Je n'écoutais que du Heavy en passant un peu par le Death Mais les sorcières sous mon lit parlaient déjà d'une âme obsédée Par le mal et la tristesse faisant du mal sa seule fierté Oui, j'ai rencontré mon enfer et le roi dont il est orné Des pouvoirs j'ai accumulé lorsque le maître m'a envoyé Les envahisseurs de la paix ayant ordre de me posséder J'ai décidé d'abandonner lorsque ma table ouija prit feu Me laissant voir des choses terribles que personne ne peut voir de ses yeux Il m'avait écrit un message, j'en ai trouvé la traduction Ayant transformé mon esprit, espèce en voie d'apparition Un phénomène paranormal où la clé de la réussite Se voit possédée par le mal, démontrant tout ce qu'elle suscite Le satanisme est le retour de dieu et de toutes les histoires Qu'on nous raconte déjà en cours, des fois pour bien dormir le soir Je raconte mon vécu au sang, signe mes textes de ma griffe Effrayé de ce que je dis, le Diable est venu dans ma chambre Tu crois en Dieu et tu en parles comme si tu ne voyais pas le mal Je te dis que la logique, si tu crois en Dieu, tu crois au Diable La religion n'est pas taboue, alors pourquoi le satanisme Pousserait les hommes à devenir fou ? Nous sommes en année 2010 Plus aucun sujet n'est caché, la preuve est la pornographie Il ne faut pas se voiler la face, mais nos enfants le voient aussi L'homme est de plus en plus curieux, se laisse plonger dans d'autres mondes Où le mal y est bien présent et est attiré dans la ronde Possessions anthropologiques, divinités sociologiques Complexités trop peu logiques de ce que nos ancêtres ont décrit Les stratégies d'un exorciste ne lui servent qu'à monter son salaire Les partisans de la doctrine se sentent dans ce monde à leur aise Les symptômes sont jugés mental dans le monde de la psychanalyse Schizophrénie, paranoïa, tout ça n'est que matérialiste Satan vous laissera un message, trouverez-vous la traduction ? Même avec la sociologie, vous vous trouverez sans solutions D'un phénomène paranormal où la clé de la réussite Se voit possédée par le mal, démontrant tout ce qu'elle suscite Le satanisme est le retour du dieu et de toutes ses histoires Qu'on nous raconte déjà en cours, des fois pour bien dormir le soir Je raconte mon vécu au sang, signe mes textes de ma griffe Effrayé de ce que je dis, le Diable est venu dans ma chambre Mets la croix du Christ à l'envers, tu verras où sera ta voie Je ne viens pas prêcher le mal, mais viens pêcher ceux qui y croient Le démon est surnaturel, mais le dieu vous semble réel C'est vos jugements qui nous l'ont dit, et ce, jusqu'au temps de la fin C'était à mon fort dépourvu que j'ai voulu l'éliminer Mais c'est trop tard que j'ai tilté que j'en avais déjà vécu Des souffrances et des déceptions que la vie m'a donné gratis Que mes malheurs, je les côtoie bien avant l'année 2006 Je ne suis pas le porte-parole de Satan et son univers Mais je vous dis que c'est amer de croire aux dieux et pas en l'homme Accrochez-vous à votre haine, sans elle l'homme ne serait rien Réfléchissez bien sur vos peines, car ce sont elles qui vous maintiennent

Mon rap à moi est négatif, mais se porte si bien Décrit les étapes d'une vie et m'emporte si loin Cherchant juste à vous toucher pour que puissiez comprendre Que même pour moi, dans la vie, rien n'a été chose facile Les erreurs de quelques-uns m'ont fait me méfier des autres Quand on me tendait la main, je leur crachais sur la montre « Vaut mieux être seul, dit le dicton, que mal accompagné » Mais souvent, mes amitiés étaient là comme conseillers À l'époque de ma jeunesse, ce n'était pas mal vu Que d'être un enfant des blocs, qu'un isolé dans les rues On voyait les grands jouer et se faire des passes au foot Présents même les jours de pluie, on se disait qu'ils étaient fous Je n'avais qu'une peur en moi, d'être vu comme anormal Car je mettais en avant ma passion pour le metal Je savais que c'était hard, que je risquerais de payer Mais j'ai fait de ma crainte une importante fierté Trop de fois, j'ai entendu que le rap était mal vu Et que les gens qui le jugent déclinaient notre vécu Cette musique est parfois un soulagement pour certains Un sentiment incertain qui me laisse garder la foi J'ai fait ce son pour mes fans, pour pouvoir les remercier Ils ne sont pas des milliers, mais pour moi, c'est le principal Car je sais, tant bien que mal, que c'est dur de réussir Et que l'industrie du disque a plongé dans un trou noir Je ne disais pas « wesh-wesh », je ne crachais pas sur le trottoir Ne portais pas de casquette, ne claquais pas de pétards Amoureux du synthé, excité par la guitare Moi aussi, j'aimais la basse, celle des chansons de barbares J'avais qu'une envie là-bas : réussir dans le son Et donner un opinion sur le talent qui se cache Dans le cœur des racailles, même s'ils pouvaient être mauvais Car milliardaire ou pauvre, on a tous en tête un rêve En essayant d'esquiver ce que pouvait dire le rap Je me traçais une voie, aujourd'hui où suis-je tombé? Même si l'on emprunte chacun une route différente On se retrouvera un jour et j'en suis la preuve vivante Certains me jugent de travers, me lancent des regards pervers Et disent, de façon amère, que j'ai marché à l'envers Comme beaucoup de gens sur terre sont aveuglés par l'avenir Préfèrent rapidement construire avant de devoir s'éteindre Fais tes règles, fais tes lois, ne juge pas ce que tu vois Fais ta vie avec espoir et, sans trêve, crois en tes choix Moi, j'espère, dans mes chansons, que je suis le nouvel air Mais sans vous, je ne suis rien qu'une simple citation Trop de fois, j'ai entendu que le rap était mal vu Et que les gens qui le jugent déclinaient notre vécu Cette musique est parfois un soulagement pour certains Un sentiment incertain qui me laisse garder ma foi J'ai fait ce son pour mes fans, pour pouvoir les remercier Ils ne sont pas des milliers, mais pour moi, c'est le principal Car je sais, tant bien que mal, que c'est dur de réussir Et que l'industrie du disque a plongé dans un trou noir Enfant du rap

Yo Steve Lee Apparu en '63, la croix blanche comme origine Tu as vécu vingt-cinq ans avant de monter ton empire Tu avais pas mal d'idées et plusieurs qualités La guitare et la batterie, mais tu choisis de chanter Une voix incomparable, difficile à reproduire Impossible à imiter, c'est ce qui te donne ton style Tu es douteux du succès, mais tu as la rage de vaincre On savait que t'arriverais à grimper jusqu'au sommet Tu as monté cet album, le premier de ta carrière Bloqué dans le Hit-Parade pendant bien trente-cinq semaines À peine une année passée et tu pars dans une ligne droite Récompensé d'un Awards, parce qu'il n'est pas déclassé La motivation te prend, tu es long à persister Tu es prêt à rédiger déjà les morceaux suivants Restant calme, tu écris en prenant bien le temps De faire ça comme il se doit et de ne pas le faire bêtement Eh, Steevy ! Réveille-toi, ouvre les yeux Regarde ou tu es déjà, tes albums se comptent par deux Tu nous as encore touchés par des dizaines de chansons Tu as gagné tant de fans et une putain de conviction Stagné en tête des ventes, ton groupe devient une icône Pour certains un modèle et pour d'autres une école Tu as refait le hard rock et réécrit son histoire Le pilier qui le maintient, c'était tout simplement toi Les festivals se bousculent pour t'avoir en tête d'affiche Les Open Air, les Eurock en passant par le Zénith C'est les plus grandes salles du monde qui t'ouvrent leurs portes Parce que tu livres en live quelque chose qui nous emporte Quelque part, bien ailleurs, mais je ne saurais dire où Peu importe tous nos problèmes du moment que toi, tu joues Premier rang ou tout dernier, je m'en fous tant que j'entends Les musiciens, les micros qui amplifient ton talent Comme toute bonne chose à une fin, arrive l'année 2010 5 octobre précisément, une horreur par temps de pluie On a entendu partout que tu t'es fait percuter Un jour de repos pour toi, tu aimais te balader Accompagné de bikers, c'était ça ton deuxième monde Parti vingt minutes après ce que m'avait dit ma montre Aux quatre coins de la terre, les larmes arrivent par milliers Certains fans s'évanouissent, mais d'autres préfèrent espérer Nic Maeder te succède après une longue réflexion Car, t'arriver à la cheville n'est pas offert à tout le monde Tu resteras cette idole, ce grand fou, ce grand frère Car pour nous t'oublier, c'est comme jouer à l'envers Je le sais, je le sens, tu nous observes de là-haut Même si certaines mauvaises langues parlent d'un mauvais complot Endors-toi, repose-toi, tu as donné à nos vies Une rage de survivre, à se battre, quoi qu'il arrive Dites-moi Pourquoi c'est les moins méritants Qui nous quittent en premier, sans même avoir eu le temps De nous donner le meilleur de ce que porte leur cœur Dites-moi Pourquoi c'est les moins méritants Qui nous quittent en premier, sans même avoir eu le temps De nous donner le meilleur de ce que porte leur cœur

J'ai passé des nuits entières à éplucher ce cahier Celui qu'elle m'avait prêté pour me parler de sa peine Elle avait l'air blessée par un passé douloureux Elle me semblait si troublée, que lui est-il arrivé ? L'encre qu'elle utilisait, s’asséchait progressivement À peine je tournais une page, une autre ne mît pas longtemps À me rendre encore plus mal, j'ai voulu la rassurer Dissimuler ses pensées, d'autres personnes sont visées Une histoire en cinq années que j'ai voulu raconter Le sentiment ressenti est présent chez des milliers Tu as écrit de tes larmes et souvent le cœur saignant Mais tu crois que tu es seule et que personne ne comprend Le couteau enfoncé dans le bonheur de ta vie Faisant des tours sur lui-même pour encore te faire souffrir J'ai rajouté un couplet, j'ai revu la mélodie Pour que tu comprennes, toi-même, la froideur de tes écrits La froideur de tes écrits La froideur de tes écrits Yo Yo La froideur de tes écrits Tu pensais que tu étais un de ces enfants martyrs Qui passe son temps à souffrir et trop de fois à pleurer Faisant toujours de ton mieux, sans demander un merci Tu ne pensais jamais à toi mais trop au bonheur d'autrui Qui aime bien, châtie bien, je veux bien, mais retiens Que souvent, le retour peut te laisser sans maintien Sans soutien, sans chemin, sans même une alternative Les nombreux choix de ta vie vont te montrer ton destin Quand, au départ, je t'ai dit que j'allais chanter pour toi Tu pensais que c'était dur, car je ne connaissais pas Ton histoire et ton vécu, et que je ne saurais pas Faire de ce titre un hommage qui n'est destiné qu'à toi À force de relire tes lignes, une peur m'a habité Puis la haine est arrivée me dévorant ton sourire Alors j'ai recommencé et j'ai eu une autre envie C'était celle d'utiliser la froideur de tes écrits La froideur de tes écrits La froideur de tes écrits Yo Yo La froideur de tes écrits Une page m'a alerté, je l'ai nommé la tristesse Quand sur elle je suis tombé, j'ai vu venir ma faiblesse La lumière est la vie, l'obscurité est la mort La lumière éclaire ton cœur, l'obscurité est en lui C'était la plus trash du livre, crois-moi, le bonheur arrive Tu me l'avais dit toi-même, comme la mer vient sur la rive Ton regard désespéré m'a si souvent inspiré J'ai voulu te faire tilter que ton avenir est tracé Se ressasser le passé est loin d'être la solution Je sais que se battre est dur, mais plus lâche est l'abandon Tes darons t'ont tout donné, même si t'as pu en douter C'est les seuls à tout laisser pour durement te préparer À ce que réserve la vie, car beaucoup n'est pas joli Les coups de pouce ambigus et les coups de pied au cul Quand tu me vois, tu souris et t'en oublies tes soucis Alors comment est naquit la froideur de tes écrits ? La froideur de tes écrits La froideur de tes écrits Yo Yo La froideur de tes écrits La froideur de tes écrits

Combien de temps ? Combien de temps encore ? Des années, des jours, des heures ? Combien ? Quand j'y pense, mon cœur bat si fort Mon pays, c'est la vie Combien de temps ? Combien ? Combien de temps ? Combien de temps encore ? Des années, des jours, des heures ? Combien ? Je l'aime tant le temps qui reste Je veux rire, courir, parler, pleurer Et voir et croire et boire, danser Crier, manger, nager, bondir, désobéir Je n'ai pas fini, je n'ai pas fini Voler, chanter, partir, repartir, souffrir, aimer Je l'aime tant le temps qui reste Je ne sais plus où je suis né ni quand Je sais juste qu'il n'y a pas longtemps Et que mon pays, c'est la vie Je sais aussi que mon père disait : « Le temps, c'est comme ton pain, gardes-en pour demain » J'ai encore du pain, encore du temps, mais combien ? Combien de temps ? Combien de temps encore ? Des années, des jours, des heures ? Combien ? Je veux jouer encore Je veux rire des montagnes de rires Je veux pleurer des torrents de larmes Je veux boire des bateaux entiers de vins de Bordeaux et d'Italie Et danser, crier, voler, nager dans tous les océans Je n'ai pas fini, je n'ai pas fini Je veux chanter, je veux parler Je veux parler jusqu'à la fin de ma voix Je l'aime tant le temps qui reste Combien de temps ? Combien de temps encore ? Des années, des jours, des heures ? Combien ? Combien de temps ? Combien de temps encore ? Je veux des histoires, des voyages J'ai tant de gens à voir, tant d'images Des enfants, des femmes, des grands hommes, des petits hommes Des marrants, des tristes, des très intelligents et des cons C'est drôle les cons, ça repose C'est comme le feuillage au milieu des roses Combien de temps ? Combien de temps encore ? Des années, des jours, des heures ? Combien ? Je m'en fous mon amour Quand l'orchestre s'arrêtera, je danserai encore Quand les avions ne voleront plus, je volerai tout seul Quand le temps s'arrêtera, je t'aimerai encore Je ne sais pas où Je ne sais pas comment Mais je t'aimerai encore D'accord ?

On n'a pas changé le monde, le temps est le coupable De cette violence présente se pesant sur nos tables Sur les chemins de ma vie On rôde dans le cimetière Fais tes règles, fais tes lois, ne juge pas ce que tu vois Fais ta vie avec espoir et, sans trêve, crois en tes choix On enterre la France Oui, c'est pour une bonne raison qu'on s'attache à ce CD Marquer plus d'autorité pour plusieurs générations Le satanisme est le retour de dieu et de toutes les histoires Qu'on nous raconte déjà en cours, des fois pour bien dormir le soir Sentiment incompréhensible C'est le Skeul qui fait oh! J'ai choisi Djé à la prod pour poser toutes mes paroles Parce que je sais que son rôle peut me servir de boussole La froideur de tes écrits Moi, ma colline a des yeux

Le départ relancé vers une lutte compliquée Un besoin de soutien quand le chemin tremblait Armé de volonté, profonde sonorité Featuring prononcé pour un premier accès Besoin de s'investir dans ce monde atrophié Où la victoire ne se voit que dans l'obscurité C'est sur un site gratuit qu'on trouve la mélodie Nos idéologies renforçaient nos envies Après les groupes de rock et les riffs de guitare Connaissant le rap sombre et les films de barbares Les soirées de DJ nous semblaient trop banales Toujours les mêmes musiques que le public inhale On revient bien en place, connais-tu le mot de passe? Ensemble, on se déplace, on se classe, se dépasse C'est DELTA notre blase, se sentir libéré Trop maintenus sous clé, on s'est reconnecté N'esquive pas notre écoute, c'est elle ta destinée C'est le son qu'on produit qui te changera la vie Ne viens pas nous défier, tu n'es pas au niveau On a fait du parcours pour en être si haut Une route difficile quand on n'est pas armé On avait les défenses, on s'en est bien tiré Plus rien ne nous apeure, la peur a peur de nous Dissimule ta crainte, car ce rap te rend fou On a démarré bas pour ne plus y tomber Stopper les dérapages, éviter les barrages Et faire de notre rage un puissant balayage Qui dissipera tout sur notre passage La Pyr'A'mide, notre but, éclaircir les aveux Ça nous est important même si pour toi, c'est peu Trop longtemps cadenassé, on a trouvé la clé Prêt à tout exploser, on va vous faire hurler Nous, on n'est pas produit, on fait dans le feeling Des prises et des délires, des coupures au clipping Sans aucune formation ni ingénieur du son Soyez sans frustration, on est simplement bon Naquit pour la musique, le rap est une école Et un peu comme Nagui, n'oublie pas les paroles Première phase terminée, nous, on a embrayé Et passé la seconde pour tout dépasser Tu nous as entendus, trop longtemps attendus Grâce à des bras tendus, enfin, on est venu Pour monter cette musique pas besoin d'une équipe Car ce sont nos écrits qui ont fait notre éthique

Conseillé par l'agence, il prépare sa valise D'une certaine impatience, que lui réserve l'avenir ? Envie de retrouver l'oxygène respirable Un soulagement débarque, que réserve le voyage ? Quand elle, de son côté, se posait des questions Sur l'humain qui luttait jusqu'à ses derniers ronds Elle n'avait rien fait pour, née la cuillère en bouche On lui a imposé la façon de voir des bourges Aucune image en tête, pour eux, de la rencontre Leur récit est écrit, ils s'en sont rendu compte Si proche, mais si lointain, n'ayant rien en commun Ils se tenaient la main quand s'attacha leur lien Venus sans réfléchir, sans se douter de rien Mais c'est le cœur comblé qu'ils dessinent leur chemin L'homme se sent, des fois, faible devant la force femelle Et la foi de la femme lui fait relever la tête Un regard, un sourire, l'envie de conquérir Fabriquer des souvenirs de bonheur et de rires La routine est absente, tant de choses à scruter Mais c'est les mains liées qu'ils voulaient avancer Et faire de leur histoire un modèle pour certains Un reflet dans le miroir que des gens croient éteint J'ai souvent remarqué que rien n'est impossible Du moment qu'on se bat pour ce que l'on désire C'est ce qui arrive surtout quand on est un jeune couple C'est ce qui arrive beaucoup lors d'une histoire d'amour Ils ont passé du temps, mais fermaient leurs valises Retrouver la terre ferme pour construire leur avenir La route du grand départ fut ornée de questions Des troubles dans les yeux et l'incompréhension Rattrapé par le temps, un appel qui, au loin Semble crier la fille, serait-ce déjà la fin ? Ne se connaissant pas, amoureux l'un de l'autre Ils s'aiment passionnément d'un amour impossible Heureux de cette rencontre, il lui donna son cœur Mais trop vite rattrapé par la vitesse du temps Elle a dû s'en aller pour pouvoir retrouver Le monde d’où elle venait, celui des gens aisés Leur relation prit fin quand les voiles du bateau Disparues du rivage, laissant l'homme dans le chagrin Des souvenirs ancrés tout au long du voyage Se rappeler qu'avant ça tout leur était banal Le destin a frappé dans leurs yeux mi-clos En les laissant bouche bée sur le pont du bateau Les cabines, par milliers, découvertes et testées Tout ce qu'ils ont essayé et dans les bals dansé Mais se voir en cachette pouvait être mal vu Un amour impossible, c'est ce qu'ils ont vécu Lorsque la cheminée annonça l'arrivée À bon port, la croisière a du net se stopper Pourraient-ils se revoir ? Peu importe la distance Leur amour fut si fort qu'ils oublièrent l'absence Devant vivre sur plusieurs kilomètres d'écart Et perdre connaissance du toucher, du regard Dame Nature est venue, rappela les origines Et à plat les laissa, ils firent place à l'oubli Mais comment est-ce possible ? Négliger son amour Quand on a vécu ça, une histoire aussi trouble Elle fut plus forte que lui, se construisait sa vie Un travail, une maison, des enfants, un mari C'est des années plus tard qu'il lança les recherches Guidé par son amour et par les yeux de la belle Impossible pour lui de passer à côté Et de stopper l'histoire qu'ils avaient entamée Il arriva trop tard, elle l'avait effacé Forcée par l'origine du monde d’où elle venait Ne pouvant vivre cela, il retroussa chemin Et quitta la terre ferme pour s'envoler au loin Sous terre ou sur un nuage, où est son ange gardien ? Il mit fin à ses jours, cette histoire vit la fin Comment décrire aujourd'hui les images ressenties ? Mère de famille, mais veuve d'une histoire impossible Ne se connaissant pas, amoureux l'un de l'autre Ils s'aiment passionnément d'un amour impossible Heureux de cette rencontre, il lui donna son cœur Mais trop vite rattrapé par la vitesse du temps Elle a dû s'en aller pour pouvoir retrouver Le monde d’où elle venait, celui des gens aisés Leur relation prit fin quand les voiles du bateau Disparues du rivage, laissant l'homme dans le chagrin

La vie te met à rude épreuve, te laisse souvent tenter le diable Te laisse trouver les bonnes questions et surtout les bons résultats On est masqué par un brouillard qu'on a créé de nos propres mains Détruire est plus facile qu'aimer, c'est la devise de l'être humain J'ai préféré couper le son et ne regarder que l'image En commentant la vérité que dissimulent les reportages Se plaindre de notre mentalité est trop facile, c'est mon avis Quand des jeunes filles se font baiser avec la mention ''tous publics'' Lorsque l'enfant, dans le journal, tient dans sa main une grenade Le tien déguste un chocolat, mais d'un air choqué le regarde Il aimerait tant pouvoir l'aider et lui ôter ses intentions Lui dire que nulle part est pareil et qu'il trouvera sa direction L'humain ne pense plus qu'à sa gueule et ne s'inquiète plus d'autrui Il décide de longer les murs quand l'autre, en face, a des ennuis Écoute ton cœur quand il te crie qu'il en peut plus de ton avis Retiens ton cœur quand il te dit que de ton corps, il veut s'enfuir La vie te met à rude épreuve, mais ne t'offre pas que du mal À toi de trouver les réponses quand tout te semble incalculable On est troublé par la misère, par la galère de nos anciens Détruire est plus facile qu'aimer, c'est la devise de l'être humain On te livre des dépliants qui te promettent monts et merveilles J'ai décidé de voter blanc, car plus rien ne nous émerveille Lorsqu'une vieille dame est agressée, tu préfères bien tenir ton sac Pour éviter que tu y passes, tu cherches à te protéger toi Quand un soldat qui tient une arme descend une dizaine d'innocents Tu te dis que toi à sa place préfères te tirer dans la tempe Tu aimerais tant pouvoir agir, réagir de toute cette violence Mais le mal, c'est l'homme qui l'a créé alors tu décrètes ton absence L'humain se bat plus que pour lui, il juge les autres comme inutiles Alors que pour pouvoir construire les connaissances sont les outils Écoute ton cœur quand il t'appelle parce qu'il ne te reconnaît plus Parce que tu t'es laissé abattre par tes malheurs et ton vécu La vie t'a mis à rude épreuve, pour ne pas revivre dans le noir Tu dois trouver la voie en toi qui te servira d'éclairage On est caché par la fierté, on dissimule nos sentiments Détruire est plus facile qu'aimer, c'est la devise de l'être humain J'ai augmenté le son du casque, j'ai réécouté mon album Me concentrer sur mes paroles, je n'avais jamais su le faire Tu sais pour chacun d'entre nous, on est le seul à marcher droit On est le seul qui pense comme ça, détrompe-toi, nous sommes des millions Quand un seul gars doit gouverner, doit décider pour tous les autres Il ne pense qu'à sa fin de mois sans même imaginer la nôtre Il est marié à une mannequin, est logé sous le toit de nos impôts Dans un autre pays, il fait le beau sans se préoccuper des siens Essaye de garder ton sourire, un jour se tournera la roue On arrivera à s'en sortir, dis-toi que tout se paye un jour Écoute ton cœur quand il te dit qu'il n'a jamais perdu l'espoir Qu'il a en toi et en tes choix, écoute-moi bien, écoute-le bien

Avant que je débarque pour mon premier opus D'autres MC étaient là, peut-être seize ou plus Ils se sont tous alliés sans aucune tolérance À la demande de Djé pour enterrer la France La nuit de la Toussaint, tout était différent Personne frappait aux portes, aucun enfant présent Nous ont-ils entendus ? Étaient-ils effrayés ? Des questions sans réponse qu'ils ont dû se poser J'ai apprécié ce thème qui, hélas, est si vrai Et s'il faut continuer, bien sûr, je reviendrai Ce ne sont pas des clowns qui viendront nous le dire C'est des rappeurs armés de lyrics véridiques Et ce n'est qu'un début, sentez-vous le chaos ? Même le Christ peut rien faire sauf se flinguer de là-haut Il nous a fait confiance, nous a créés, hommes parfaits On n'a pas fait long feu, on n'a pas de regret Tout ça n'est qu'un prélude, d'autres pays sont visés Ils vont suivre notre route, on va les enchaîner Notre rap est partout, mais c'est nous les meilleurs Car on rappe par vécu, on rappe sans erreur Je me suis motivé, les ai accompagnés Avec des bonnes paroles, pour eux, dédicacées J'ai écrit le principe, mais sans aucun stylo C'est de mon sang que je rappe, je ne vise pas le haut Bonjour, je suis le Skeul, je côtoie les insectes Fier de me présenter comme le dernier de la secte Ils ont creusé un trou, j'ai rejoint le sanctuaire Qu'ils ont creusé ensemble, ils rôdent dans le cimetière La fin de la lumière, je l'ai vu il y a longtemps Et depuis, je suis fier de n'être plus vivant Enfin se soulager de cette terre de merde Qui n'est que la première à nous être enterrée On a créé un virus qui se propage en douceur Trouvant la solution de ceux qui vivent l'horreur Toutes ces femmes violées ont tout abandonné Et ces hommes accusés sans même être jugés Tous ces gamins battus, prisonniers, abattus Oubliant leur enfance, car ils n'y ont rien vu La mort ne devrait pas faire peur de nos temps C'est à tous notre avenir alors soyons contents C'est une époque sordide, la fin de l'être humain On préfère les guerres que se tenir la main Personne n'a levé le pied, peur de la politique Avec toute cette merde, mais qu'est-ce qui nous attire ? On y est tous forcé, on est accompagné De quelques vraies paroles, pour vous, dédicacées On écrit l'actuel, mais sans aucun stylo C'est de notre sang qu'on rappe tant qu'on en a encore On vous ouvre les portes de notre sanctuaire Qu'on a bâti ensemble avec des croix à l'envers Fier de vous présenter notre France actuelle Qui n'est qu'un tas de merde, on rôde dans le cimetière

Basé sur la qualité, inspiré par les clichés Je me suis reconnecté dans un style que j'ai laissé Il fut trop tôt délaissé et lâchement abandonné J'ai voulu recommencer et surtout le relancer Moi mon rap, à la base, vient de la Rock Attitude Moi mon rap, à la base, vient de la Rock Attitude Moi mon rap, moi mon rap vient de la Rock Attitude Rock Attitude Au départ, j'ai fait du rock, du metal et du néo Influencé par les States et par la musique d'ados J'étais fan de la guitare et surtout de ses solos J'aimais bien la basse bien lourde et la batterie de salaud Tous les styles sont dans mon sang, mais j'adorais le principe D'assembler, des fois, deux genres pour avoir une autre éthique Et c'est ainsi par la suite que j'ai monté ''Real World'' Rapper sur des mélodies habillées de riffs de rock Les piercings, les cheveux noirs, les baggys, les t-shirts larges Les principes, les états d'âme nous faisaient gagner la classe On affichait notre amour pour un groupe ou bien un autre Sur un badge des fois trop petit ou un sweat souvent trop grand Puis vient le temps de la chaîne accrochée au pantalon Marcher tel un prisonnier voyant l'école comme prison Après tout, ça n'est qu'une mode, une façon d'attirer l'œil Utilisée comme un code, pas pour attirer le deuil Basé sur la qualité, inspiré par les clichés Je me suis reconnecté dans un style que j'ai laissé Il fut trop tôt délaissé et lâchement abandonné J'ai voulu recommencer et surtout le relancer Moi mon rap, à la base, vient de la Rock Attitude Moi mon rap, à la base, vient de la Rock Attitude Moi mon rap, moi mon rap vient de la Rock Attitude Rock Attitude Par la suite, j'ai fait du rap, peut-être comme un soulagement De pouvoir dire simplement tout ce que mon cœur ressent Je n'ai pas choisi, en fait, de changer mon univers J'ai perdu ma voix, en fait, et fais un bond en arrière Avant de savoir crier, je ne savais pas chanter Mais j'ai très bien su parler et écrire sans m'arrêter Alors moi, j'ai décidé de persister dans cette voie Car ce qui nous touche le plus sont les choses les plus banales Les casquettes à visière plate, les baggys, les t-shirts larges Les principes, les états d'âme sont similaires au metal J'ai compris avec le temps que les styles sont similaires Que ça n'est pas la musique qui fait de nous ce qu'on est Aujourd'hui, j'ai démarré dans la pose de mon album J'ai lancé une démo pour montrer ce que vaut l'homme Caché derrière ces chansons et la plupart de mes samples Sont venus du monde hard rock, c'est ça que je représente Basé sur la qualité, inspiré par les clichés Je me suis reconnecté dans un style que j'ai laissé Il fut trop tôt délaissé et lâchement abandonné J'ai voulu recommencer et surtout le relancer Moi mon rap, à la base, vient de la Rock Attitude Moi mon rap, à la base, vient de la Rock Attitude Moi mon rap, moi mon rap vient de la Rock Attitude Rock Attitude Moi mon rap, à la base, vient de la Rock Attitude Moi mon rap, à la base, vient de la Rock Attitude Moi mon rap, moi mon rap vient de la Rock Attitude Basé sur la qualité, inspiré par les clichés Je me suis reconnecté dans un style que j'ai laissé Il fut trop tôt délaissé et lâchement abandonné J'ai voulu recommencer et surtout le relancer Moi mon rap, à la base, vient de la Rock Attitude Moi mon rap, à la base, vient de la Rock Attitude Moi mon rap, moi mon rap vient de la Rock Attitude Rock Attitude

2005 et le poison faisait son apparition Un premier album studio laissant place à la passion Une intro bien mélodique te laissait planer dans l'air La gueulante qui enchaînait, une voix qui résidait Quatre mots pour étouffer les larmes qui souvent tombaient Sous les autres qui suffoquaient, mais qu'est-ce qu'on pouvait y faire? Padge envoyait le solo, les fans en devenaient dingues Lorsque Matt heurtait le sol sur la piste 6 du skeud Puis arrive la piste 7, toutes ces choses que l'on déteste Le public voyait en eux qu'ils pouvaient marquer la scène C'est les mains pleines de sang qui, des fois, les effrayaient Venaient jusqu'à les guider dans la chambre 409 Le poison réapparut depuis dix ans à l'époque Aujourd'hui, j'en pleure en vain et je crache de façon glauque L'accord qui signait la fin, la gratte était en Drop C Voici le départ d'un groupe qui mériterait son succès 2008 ils réattaquent, criant leur but dans les braises Produisent eux-mêmes cet album et dans l'œil de la tempête Prirent à cœur le sentiment qui éclate dans le feu Un démon fut réveillé ayant à peine disparu Ils se mirent à lire la bible pour les délivrer du mal Ils pouvaient s'en prendre qu'à eux au moment de dire « Bonsoir » Ils pensaient que leur succès prendrait alors une gifle Sans se douter que cet album les amènerait à surgir Ils furent les derniers à savoir qu'à la fin de la journée Leur surnom serait gravé pour toujours et à jamais Et qu'ils tueraient la critique comme les cendres d'un innocent Attaqués bien en surprise depuis 4 ans maintenant Il n'y a pas de solution quand leur route les mène nulle part Quatre cavaliers sur scène nous regardent mourir ce soir Mais c'est pour une bonne raison qu'ils s'attachent à ce CD Marquer plus d'autorité pour plusieurs générations 2010 et la trahison frappait dans tous leurs amplis Mon morceau, je l'ai commencé, utilisant le même titre La fièvre arriva déjà dans un décor assez glauque Lorsque le dernier combat venait frapper à leur porte Appartenant maintenant au plaisir de cet endroit La douleur leur échappèrent faisant face à la sortie Mais la décomposition ne les laissait, plus jamais, seuls Face aux souvenirs d'outre-mer, regagnant la dignité Puis ils demandèrent pitié à la joie de l'extérieur Pensant qu'à n'importe quelle heure ils pourraient encore jouer Pour terminer cet album, Matt Bond avait pu reprendre Le dernier combat du groupe comme simple résumé On attend en 2012 qu'ils nous resurprennent encore Faisant un album entier en hommage à leurs mentors Je sais qu'un groupe n'est rien sans l'amour de ses fans Mais le talent ne vient pas tout simplement au regard

De ces lignes, j'aimerais vous raconter cette histoire Un sujet déjà connu, n'étant plus classé banal En tout cas, c'est un thème qu'il faut oser raconter Rapidement, vous devinerez ce que je veux dénoncer Il était grand et fort et semblait si protecteur Elle ne connut que sa force puis le sentiment de peur Pour lui, c'était de l'amour, mais que pouvait-elle penser ? Quand la haine, de ses mains, ne faisait que la frapper Une femme si sensible, toute petite et si fragile Mais si vite, il l'a détruite en un seul battement de cils Une enfant, au milieu, qui, malheureusement, ne pouvait Rien faire pour empêcher ça, car obligée de se taire Sa plus grande peine, me voir pleurer pour elle La mienne, ne rien pouvoir faire pour elle C'est en moi qu'elle a puisé le courage de s'en aller Et depuis ce jour, nos vies ont changé Je n'étais qu'une enfant et j'ai vu tant de choses Petite et innocente, mettant ma vie sur pause Bloquée tant d'années par ces visions destructives J'ai réussi à passer de l'autre côté de la rive Soutenues, notre vie a pris une autre tournure Et c'est maintenant que notre bonheur file à toute allure Sa plus grande peine, me voir pleurer pour elle La mienne, ne rien pouvoir faire pour elle C'est en moi qu'elle a puisé le courage de s'en aller Et depuis ce jour, nos vies ont changé Malheureusement, dans la vie, la violence est trop présente Et peut nous détruire l'envie de se battre contre le temps Les sourires, les bons moments peuvent si vite être effacés Quand les souvenirs du temps peuvent rapidement nous laisser Cette chanson, je l'écris pour dénoncer tous ces hommes Donner de l'espoir aux femmes qui se cachent, tels des fantômes Mais aussi pour prouver que des fois, les choses s'arrangent Messieurs, oubliez le mal quand votre femme est un ange Heureuse, maintenant, je le suis Et ma mère est la femme pour qui je donnerais ma vie Sa plus grande peine, me voir pleurer pour elle La mienne, ne rien pouvoir faire pour elle C'est en moi qu'elle a puisé le courage de s'en aller Et depuis ce jour Sa plus grande peine, me voir pleurer pour elle La mienne, ne rien pouvoir faire pour elle C'est en moi qu'elle a puisé le courage de s'en aller Et depuis ce jour, nos vies ont changé

L'absence C'est un volet qui bat C'est une blessure légère mais pourtant si violente Sur un drap où naguère, tu as posé tes bras Une dame se fait du tort ayant peur d'échouer Ne plus promener sa filleule Cette absence la voilà L'absence D'un amour ou d'un enfant, c'est la même Quand on a dit : « Je t'aime » un jour Le silence reste le même Oui, il reste idem L'absence D'un endroit, d'un espoir, c'est pareil Quand on a dit : « Je rêve » un jour Notre espoir est le même Et l'absence, elle reste idem Oui, elle reste idem C'est une nuit qui tombe Mais c'est une poésie aussi Là où passaient les colombes un soir de jalousie Un livre s'est ouvert, tu as touché une page Et tu as fêlé ce verre au détour d'un grand voyage Mais il reste les bagages Cette absence la voilà L'absence D'un amour ou d'un enfant, c'est la même Quand on a dit : « Je t'aime » un jour Le silence reste le même Oui, il reste idem L'absence D'un endroit, d'un espoir, c'est pareil Quand on a dit : « Je rêve » un jour Notre espoir est le même Et l'absence, elle reste idem Oui, elle reste idem C'est un volet qui bat C'est, sur un agenda, la croix D'un ancien rendez-vous où l'on se disait vous Mais les vases sont vides, ceux où l'on mettait des bouquets Et le miroir a pris des rides là où le passé faisait le guet On n'entend plus le bruit d'un pas L'absence, c'est tout ça

Yo Skeul Yo Tout ne fait que commencer Tu te vois amené devant la porte du diable Une histoire sans coupable Un besoin de soutien quand le chemin tremblait Qui a tort? Qui a raison? À la demande de Djé pour enterrer la France Enfant du rap Moi, mon rap Moi, j'ai rencontré mon enfer et le roi dont il est orné Au déclin de mes journées Une vision destructive C'est une description de soi

C'est encore un samedi soir qu'on s'était tous mis à boire Sans raison, sans coupable, juste parce qu'on voulait voir Lequel des participants allait lâcher le premier Et lequel arriverait à grimper jusqu'au sommet On a lancé un tournoi pour que la compétition Se fît plus intéressante, avions nous tort ou raison ? Une soirée épaulée par des sons venus d'ailleurs Car VII le même jour, sortit son nouveau single Mais c'était sponsorisé par les créateurs de bières Que des descentes arrivèrent et certaines étaient cul-sec Certains badent à 22h, car ils sont déjà crevés Mais ne savent pas que, pour nous, tout ne fait que commencer Là, pour moi, cette soirée est un moment important Car dans tout les coins de l'appart, sont posées des caméras Oui, je filme la soirée, car on tourne mon premier clip Je sais que le thème choisi ne fait pas forcément envie Before Pendant After On est mort Before Pendant After On est mort Au lendemain de la soirée, j'ai composé ce couplet Non, je n'étais pas bourré, moi, j'en avais juste besoin Expliquer à tous ces gens que je ne me passerai jamais Des moments avec eux même quand on est à l'envers Car la veille, à cette heure-ci, notre cerveau tournait rond Mais lorsque vient le réveil, ce qui flanche, c'est la raison Des cadavres aux toilettes et des bouteilles par milliers Elles sont vides essentiellement, mais préservent leurs effets Je vois Ju la tête dans le seau, il était trop arraché Et Sabrina grelottant sur le bord du canapé Je parviens sans faire de bruit à atteindre le frigo Putain, je shoote une capsule, vois les gobelets de bière-pong Puis j'entends un soupir, c'est Djé qui, à même le sol A dû se faire recouvrir à coté des verres d'alcool On se plaint qu'on bascule et que l'on tangue en marchant Mais tout ça ne dure qu'un temps car arrive le crépuscule Before Pendant After On est mort Before Pendant After On est mort En début d'après-midi, les regards déstabilisent Tout le monde est reparti, la soirée finie ainsi C'est drogué au Doliprane qu'on essaye de se soigner Impossible à remonter naturellement notre état On se dit : « Plus jamais », mais ce n'est qu'une parole Car la voix de l'alcool nous appelle encore, enfin On reste quand même prudent, on ne prend pas le volant Toute façon dans cet état, même lui pourrait nous dire non La jeunesse actuelle a choisi son univers Aimantée à ce monde quitte à finir de travers On remet ça ce soir ou bien, on prend du recul On gagne tellement d'espoir, c'est ainsi au crépuscule Before Pendant After On est mort Before Pendant After On est mort

Plongé dans l'obscurité, tu te vois absorbé Par ce que réserve la nuit, moi, je m'en suis inspiré Les enfants sont excités par le pouvoir d'effrayer Jusqu'ici, ça m'a choqué de les voir en rigoler Ma ville est pleine de monstres et si vide en âme humaine Aucun homme n'y survit même accompagné de haine Tu t'approches, tu es là, tu signales ton arrivée Puis deux loups, à l'entrée, vont pouvoir nous alerter À ta droite, un zombie qui ne veut que te bouffer À ta gauche, un enchanteur qui, lui, veut t'ensorceler Je suis en haut de la tour et je te vois t'agiter Je donne l'ordre qu'on t'attrape pour pouvoir te faire payer En courant, tu regrettes : « Pourquoi suis-je venu ici ? » Pas le temps de la réponse que tu te sens trébucher C'est un ogre dans la boue qui t'a ligoté le pied Pour laisser la chance aux loups de pouvoir te dévorer Moi, ma colline a des yeux Les sorcières survolent la brume et vont croiser ton esprit Tu es mort et tu flottes dans l'air froid de cette nuit Tu te vois amené devant la porte du diable Mais je préfère t'épargner les détails de ton cauchemar En bas, tous mes monstres se cachent et attendent une autre victime Je suis le maître des actes qu'ils vont encore faire subir Un tueur aiguise sa lame, il espère l'utiliser Et les loups, la bouche en sang, vont encore une fois hurler Une jeune fille a fait le choix de courir à ta recherche Elle ne connaît pas ma ville et encore moins ton calvaire Je la laisse le découvrir et je lui ouvre la porte Elle voit que face à mes murs, elle n'était pas assez forte Un démon la possède et la fait rejoindre les miens Les yeux blancs, les dents rouges et du sang sur les deux mains Mais cette nuit ne vient qu'une fois, c'est le 31 octobre Puis ma ville redisparaît, on a bien fêté la mort Moi, ma colline a des yeux

La synopsis d'une longue histoire qui ne s'écrit que sur des pages noires Un sentiment de désespoir m'avait caché dans un placard C'est des écritures par milliers que je t'avais dédicacé Mais dans aucun de nos moments et nullement, je t'en ai parlé On avait si peu en commun et cette phrase en serait le titre Moi mon prologue, je l'ai écrit faisant de tes yeux mon inspi Trop de chapitres seraient venus pour contempler mes manuscrits Beaucoup d'encre, j'aurais usé à rédiger ce que j'ai dit C'est d'un simple stylo à bille que l'épilogue est apparu Un point final sur mes lyrics fut celui qui m'a abattu J'ai signé mes textes de mes larmes et de mon sang les autographes Ce sont mes malheurs qui m'acclament jusqu'au tout dernier paragraphe Je t'ai dédié la dernière strophe, mais elle ne te suffirait pas Alors je glisse une apostrophe sur le déclin de mon combat Ma route fut parsemée d'obstacles et j'ai su lever la barrière Qui s'est installée en travers de ma lutte et de mon combat À l'époque de mes premiers sons, jamais je n'aurais imaginé Que ma plus grande inspiration viendrait des larmes que tu as coulées Je te ressentais si perdu dans ton ancienne histoire d'amour Que j'en ai tellement combattu des nuits à te reconsoler Tu t'étais construite de ciment trop difficile à démolir Je ne te cache pas le sentiment d'avoir peur de te redétruire T'avais une place si importante que j'ai cherché la solution De ce qui, au moment, se présente comme le point de la rédaction J'étais encore un employé d'un lieu sans bonne réputation Mais je m'en foutais des pensées tant qu'on vivait de la passion Même le bar de Marie disait qu'il était si content pour moi Que, simplement, il souhaitait que je comblerais tous tes choix Mais j'étais loin de confirmer que ton sourire m'était dédié Quand tu sentais tes amitiés comme seule raison de t'amuser Un train-train qui s'est installé laissant place à la liberté Tu m'as laissé dans un oubli où l'alcool, seul, comble mes nuits Je ne t'écris pas ça pour me plaindre, mais pour pouvoir me soulager De ce que je n'ai pas su faire lorsque tes yeux me le demandaient Même si tu pouvais m'en vouloir, moi, je me sentais concerné Dans cette passion qu'est le pouvoir de simplement pouvoir t'aider Les anges m'ont dessiné tes vœux, mais je n'ai pas su lire les nuages Comment expliquer que mes yeux semblaient aveugle face aux messages ? Je crois que je t'en supplierais, oublie le Flo que tu as connu Et dans mes désirs apparais comme si nous n'avions rien vécu J'effectuerai des sacrifices pour que tu me répètes encore Qu'aucun de ce nombre de fils ne t'aimait comme l'a fait mon cœur Je sais que je suis le coupable de l'échec de la réussite Au moment où frappait le mal, aucune de mes forces m'a écrite Alors j'ai cherché l'utopique et une rythmique bien adaptée Adopter face à mon éthique une haine qui m'a apaisé Faisant de moi un certain monstre qui ne fait que contempler le passé Lorsque la plupart de mes montres bloquaient l'aiguille dans une impasse Tu es parti faire ton avenir comme si le mien t'avait fait fuir Moi, mes pensées et ma musique n'avons pas su te retenir Aujourd'hui, je n'en suis pas fier, mais j'ai préféré te l'écrire Comment te dire que je regrette de t'avoir fait connaître le pire ? Je ne parlais pas de mes désirs, m'incrustais pas dans tes délires Et la routine nous a surpris lorsque la vie nous a promis Qu'elle serait faite que de surprises et d'un grand nombre de souvenirs Moi, j'ai compris que dans mon cas faire ton bonheur fut délicat Toi, tu rêvais d'une grande famille, la bague au doigt, moi comme mari Mais moi, j'ai cru que réussir, c'était d'avoir beaucoup de fric Parlant de scène comme d'une passion qui finirait bien par payer J'en ai fait ma priorité sans me douter que tu as raison La vie de couple se monte à deux, oui, mais moi seul l'ai fait descendre Et maintenant rattraper le temps serait échec, autant me pendre Moi, j'ai perdu toutes mes valeurs, en ai fait des rimes à la con Car j'ai détruit tout ton bonheur, te laisse écrire la conclusion

Une décision politique emmène nos hommes sur le front Amenés à devoir détruire ces opposants sans questions Des gestuelles agressives. Qui à tort ? Qui à raison ? Le fait de porter une arme peut-être une aberration Certains préfèrent tout lâcher quitte à viser l'abandon Plus moyen de se sauver, il n'y a plus de solution Il était père de famille, mais portait au fond de lui Une rage inexplicable de voir tous ces gens mourir Il s'inscrivit à l'armée quitte à laisser sa famille On lui fit passer des tests, car il faut un bon niveau Tuer sur un champ de bataille n'est pas offert à tout le monde Quand des innocents s'écroulent certains veulent des réactions Décider est la tristesse, mais ne rien faire est amer Selon tous les autres autour, il vaut mieux, des fois, ne rien faire Mais lorsqu'on vient de signer, c'est dur de faire marche arrière Quand on porte ça dans son cœur, on veut aller jusqu'au bout En se disant dans la tête qu'un jour tournera la roue Tous ces hommes préfèrent se battre plutôt que ne rien faire du tout Une décision politique emmène nos hommes sur le front Amenés à devoir détruire ces opposants sans questions Des gestuelles agressives. Qui à tort ? Qui à raison ? Le fait de porter une arme peut-être une aberration Certains préfèrent tout lâcher quitte à viser l'abandon Plus moyen de se sauver, il n'y a plus de solution Ça y est, il est arrivé prêt à servir son pays Une pulsion l'a entraîné à donner fin à des vies Car les autres, en face de lui, font, aussi, que leur devoir Se défendre pour gagner ou préféré attaquer C'est le supérieur caché qui prend garde de décider Sans même lui s'y risquer, il ne veut pas être tué Une balle l'a atteint, impossible de le laisser Mais il s'est fait tuer, son âme commence à monter Et même elle, sur son chemin, à du mal à passer Comment avouer sa mort à sa femme et ses enfants ? Avec la peur de les voir s'écrouler tout en pleurant Comment éviter, surtout, que son fils veuille sa vengeance ? Une décision politique emmène nos hommes sur le front Amenés à devoir détruire ces opposants sans questions Des gestuelles agressives. Qui à tort ? Qui à raison ? Le fait de porter une arme peut-être une aberration Certains préfèrent tout lâcher quitte à viser l'abandon Plus moyen de se sauver, il n'y a plus de solution Une décision politique emmène nos hommes sur le front Amenés à devoir détruire ces opposants sans questions Des gestuelles agressives. Qui à tort ? Qui à raison ? Le fait de porter une arme peut-être une aberration Certains préfèrent tout lâcher quitte à viser l'abandon Plus moyen de se sauver, il n'y a plus de solution Il repartira plus tard, lui aussi, sur le front « J'y vais pour venger papa », ce sont là ses derniers mots Mais quelques années plus tard, lui aussi laissera sa peau

J'ai écrit ce texte en vain avec une aide de ma plume Écrire ce que je ressentais, pas une lettre, mais un vécu Ma réussite dans le son passant par l'appréhension Commençant par "Trahison", la première de mes chansons J'ai souvent été solo, pas beaucoup de featuring Mais pourtant, j'ai réussi à toucher un bon public Au déclin de mes journées, j'aimerais rebondir ce soir À travers ces quelques lignes, la réussite à accroître Il faut croire que tout ça m'est tombé droit dans la gueule Au final, moi, j'en raffole, car tout ça me fait du bien On écrit des textes amers, mais des fois, ils sont touchants On décide de prendre du temps, mais le micro nous appelle C'est alors qu'on recommence et qu'on se met à chanter On se remet à poser sans jamais se reposer La publication entraîne le fait de se relancer Les commentaires et les "j'aime" peuvent nous faire positiver Je n'aurais jamais de gênes à publier nos chansons Car c'est grâce à vos avis que l'on gagne la conviction J'avais trouvé mes envies en dégainant un crayon Ambition inexpliquée de ce qu'est votre opinion Le fait de vous voir danser et de même, parfois, chanter Ce que tout seul, j'ai écrit, posé dans le canapé Au déclin de mes journées, j'aimerais rebondir ce soir À travers ces quelques lignes, la réussite à accroître Il faut croire que tout ça m'est tombé droit dans la gueule Au final, moi, j'en raffole, car tout ça me fait du bien On écrit des textes amers, mais des fois, ils sont touchants On décide de prendre du temps, mais le micro nous appelle C'est alors qu'on recommence et qu'on se met à chanter On se remet à poser sans jamais se reposer On garde un certain plaisir à, encore, recomposer Sans arrêt, sans dégoût, qu'avec de la volonté Je me suis dit, au départ, que cette mélodie serait Un moyen de dire merci à tous ceux qui nous suivraient Au final, c'est trois couplets qui forgent un résumé Celui d'un roman complet sur les traces de nos passés Je dédicace ces paroles à ceux qui marchent avec nous À tous ceux qui croient en nous et ne discutent pas nos choix Au déclin de mes journées, j'aimerais rebondir ce soir À travers ces quelques lignes, la réussite à accroître Il faut croire que tout ça m'est tombé droit dans la gueule Au final, moi, j'en raffole, car tout ça me fait du bien On écrit des textes amers, mais des fois, ils sont touchants On décide de prendre du temps, mais le micro nous appelle C'est alors qu'on recommence et qu'on se met à chanter On se remet à poser sans jamais se reposer Au déclin de mes journées, j'aimerais rebondir ce soir À travers ces quelques lignes, la réussite à accroître Il faut croire que tout ça m'est tombé droit dans la gueule Au final, moi, j'en raffole, car tout ça me fait du bien On écrit des textes amers, mais des fois, ils sont touchants On décide de prendre du temps, mais le micro nous appelle C'est alors qu'on recommence et qu'on se met à chanter On se remet à poser sans jamais se reposer

J'ai passé des nuits entières à éplucher ce cahier Celui qu'elle m'avait prêté pour me parler de sa peine Elle avait l'air blessée par un passé douloureux Elle me semblait si troublée, que lui est-il arrivé? L'encre qu'elle utilisait, s'asséchait progressivement À peine je tournais une page, une autre ne mît pas longtemps À me rendre encore plus mal, j'ai voulu la rassurer Dissimuler ses pensées, d'autres personnes sont visées Une histoire en cinq années que j'ai voulu raconter Le sentiment ressenti est présent chez des milliers Tu as écrit de tes larmes et souvent le cœur saignant Mais tu crois que tu es seule et que personne ne comprend Le couteau enfoncé dans le bonheur de ta vie Faisant des tours sur lui-même pour encore te faire souffrir J'ai rajouté un couplet, j'ai revu la mélodie Pour que tu comprennes, toi-même, la froideur de tes écrits La froideur de tes écrits La froideur de tes écrits Yo Tu pensais que tu étais un de ces enfants martyrs Qui passe son temps à souffrir et trop de fois à pleurer Faisant toujours de ton mieux, sans demander un merci Tu ne pensais jamais à toi et trop au bonheur d'autrui Qui aime bien, châtie bien, je veux bien, mais retiens Que souvent, le retour peut te laisser sans maintien Sans soutien, sans chemin, sans même une alternative Les nombreux choix de ta vie vont te montrer ton destin Quand, au départ, je t'ai dit que j'allais chanter pour toi Tu pensais que c'était dur, car je ne connaissais pas Ton histoire et ton vécu, et que je ne saurais pas Faire de ce titre un hommage qui n'est destiné qu'à toi À force de relire tes lignes, une peur m'a habité Puis la haine est arrivée me dévorant ton sourire Alors j'ai recommencé et j'ai eu une autre envie C'était celle d'utiliser la froideur de tes écrits La froideur de tes écrits La froideur de tes écrits Yo Une page m'a alerté, je l'ai nommé la tristesse Quand sur elle je suis tombé, j'ai vu venir ma faiblesse La lumière est la vie, l'obscurité est la mort La lumière éclaire ton cœur, l'obscurité est en lui C'était la plus trash du livre, crois-moi, le bonheur arrive Tu me l'avais dit toi-même, comme la mer vient sur la rive Ton regard désespéré m'a si souvent inspiré J'ai voulu te faire tilter que ton avenir est tracé Se ressasser le passé est loin d'être la solution Je sais que se battre est dur, mais plus lâche est l'abandon Tes darons t'ont tout donné, même si t'as pu en douter C'est les seuls à tout laisser pour durement te préparer À ce que réserve la vie, car beaucoup n'est pas joli Les coups de pouce ambigus et les coups de pied au cul Quand tu me vois, tu souris et t'en oublies tes soucis Alors comment est naquit la froideur de tes écrits? La froideur de tes écrits La froideur de tes écrits Yo Yo